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mercredi 2 septembre 2020

Priveste fix, pret de cateva minute, aceste doua chipuri...

Aleksei Zheltikov;  muncitor, nascut in 1890. Impuscat pe 1 noiembrie 1937.
 Tamara Litinskaya, 27 de ani, studenta, impuscata pe 25 august 1937  

Ces portraits, extraits des archives, sont accompagnés d’une rapide biographie de chaque victime et, surtout, c’est aussi ce qui finit par hanter, de leurs noms. Certains d’entre eux s’inscrivent dans la mémoire tant les visages interpellent et deviennent ce que Jean Cayrol appelaient des « dispositifs d’alerte ». Indéchiffrables malgré la souffrance que l’on voudrait lire sur eux, les visages marqués par la détention sont pourtant encore d’une terrible beauté qui impose le silence du seul recueillement. On lit sur eux de multiples nuances, la bouche serrée pouvant indiquer la détermination du condamné alors que le regard manifeste de la peur, fuit l’objectif ou au contraire le fixe avec bravade. Certains regards paraissent hallucinés, comme celui (ornant la couverture du livre) terrifié d’Alekseï Grigorievitch Jeltikov — on voit à la toute dernière page l’entrée de l’immeuble à Moscou où il fut arrêté.



Detinutul Iosif Vissarionovici Djugasvili, in georgiana
Ioseb Besarionis Dze Jugashvili. Varsta: 33 ani. Fotografie din arhiva politiei secrete tariste Ohrana, 1911

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