Hugo
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Hugo Cabret
Hugo Cabret
Logo original du film.
Titre québécois | Hugo |
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Titre original | Hugo |
Réalisation | Martin Scorsese |
Scénario | John Logan |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | GK Films Infinitum Nihil |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Aventure, fantastique |
Durée | 127 minutes |
Sortie | 2011 |
Hugo Cabret, ou Hugo au Québec en version originale anglaise, est un film d'aventure fantastique américain en relief produit et réalisé par Martin Scorsese, sorti en 2011.
Écrit par John Logan, c'est l’adaptation cinématographique du roman pour enfants L'Invention de Hugo Cabret de Brian Selznick. Le film met en scène Asa Butterfield dans le rôle d'Hugo Cabret, Chloë Grace Moretz dans celui d'Isabelle, Ben Kingsley en Georges Méliès et Sacha Baron Cohen en inspecteur de gare.
Distribué par Paramount Pictures, ce film est sorti le aux États-Unis. En France, il est sorti le , distribué par Metropolitan FilmExport.
Le film est présenté en avant-première lors de la 6e édition du Festival international du film de Rome en 1.
Synopsis
À Paris, au tournant des années 1930, Hugo Cabret, un garçon d'une dizaine d'années, vit humblement avec son père, horloger. Il se retrouve orphelin à la suite d'un incendie causant la mort de ce dernier. Il se réfugie alors dans une gare, derrière les horloges qu'il entretient. Il passe le reste de son temps à tenter de réparer l'automate mécanique que son père cherchait à restaurer avant sa mort. Hugo est convaincu que le robot, dont la vocation est d'écrire, renferme un ultime message de son père. Il n'hésite pas à voler viennoiseries ou petits objets, et il est pris en flagrant délit par un vieux monsieur tenant une boutique de jouets, qui lui confisque son carnet de croquis. Hugo, en tentant de récupérer son carnet, rencontre la filleule du marchand de jouets, qui devient alors son amie.
Résumé détaillé
En 1931 à Paris, Hugo Cabret, un garçon d'une dizaine d'années, vit avec son père, veuf et dévoué à son fils, qui lui enseigne son métier, l'horlogerie, tout en travaillant comme gardien dans un musée. Avec lui, Hugo va souvent au cinématographe ; ses films préférés sont ceux de Georges Méliès.
Quand le père d'Hugo meurt dans l'incendie du musée, Hugo est pris en charge par un oncle alcoolique, qui entretient les horloges de la gare Montparnasse. Avant de disparaître, l'oncle poursuit durement l'enseignement qu'avait entamé le père d'Hugo. Hugo prend alors discrètement la place de son oncle à la gare, ce qui lui permet d'entretenir une vie secrète tant que les horloges sont à l'heure. Vivant de petits vols, il doit éviter l'inspecteur Gustave, vétéran de la Grande Guerre qui porte une attelle à une jambe à cause d'une blessure au combat, et son doberman Maximilien, tout comme les autres orphelins que l'inspecteur recherche. Pendant ce temps, Hugo poursuit l'ambitieux projet que son père n'a pu achever : réparer un automate cassé, un homme mécanique créé pour écrire au stylo. Pour cela, il a besoin de pièces, qu'il vole au magasin de jouets de la gare. Un jour, son propriétaire le prend en flagrant délit et lui confisque son précieux carnet.
Il manque une pièce vitale au fonctionnement de l'automate : une clé en forme de cœur. Convaincu que la machine renferme un message de son père, Hugo va désespérément la chercher. Il se lie d'amitié avec Isabelle, la filleule du propriétaire du magasin de jouets. Il lui apprend ce qu'il sait des films, que son parrain ne lui a jamais laissé voir. Hugo découvre alors qu'Isabelle détient la clé qu'il cherche. Quand ils l'utilisent sur le robot, celui-ci dessine une scène de film que Hugo connait : c'est bel et bien un message de son père. Ils découvrent que le film du dessin a été réalisé par le parrain d'Isabelle, Georges Méliès, une légende du cinéma, qui est maintenant négligé et qui a perdu toutes ses ambitions. L'automate d'Hugo est le seul vestige de sa vie en tant que magicien, avant qu'il ne commence le cinéma. Cherchant des indices chez Méliès, les deux enfants trouvent une boîte remplie de dessins et de scènes de films. Mais, pris sur le fait, Hugo est banni de la maison.
Hugo et Isabelle décident d'aller à la grande bibliothèque des films de Paris, où ils trouvent des informations biographiques dans un livre sur Méliès. Ils y rencontrent René Tabard, l'auteur-même du livre, un expert cinématographique vénérant Méliès, et qui, comme beaucoup de gens, pensait que le réalisateur était mort, puisqu'il n'avait pas été vu depuis la Première Guerre mondiale qui avait brutalement mis un terme à sa carrière. René montre aux enfants les rares vestiges de la carrière de Méliès. Incrédule à l'annonce que Méliès est toujours vivant, il a l'ambition de le rencontrer.
Hugo et Isabelle invitent René au domicile de Méliès, où ils rencontrent la femme de Méliès, Jeanne, que René reconnait immédiatement comme la vedette de nombreux films de Méliès. René, qui avait apporté avec lui un projecteur portatif, montre au groupe sa copie d'un des rares films de Méliès encore existant, Le Voyage dans la Lune. Lorsque Méliès découvre cette scène dans son salon, il est indigné. Jeanne le convainc alors de chérir ses glorieuses réalisations plutôt que de regretter son rêve perdu. Il raconte alors son histoire, tout d'abord en tant que magicien puis en tant que cinéaste ainsi que sa faillite durant la Grande Guerre, pendant laquelle les rêves et les illusions de ses films ne trouvaient plus leur place au milieu des esprits meurtris par la guerre. S'ensuivit alors la faillite et une nuit, désespéré, Méliès mit le feu à ses costumes et décors, tandis que pour payer les dettes ses films furent vendus et fondus pour en faire des talons de chaussures. Avec l'argent récolté, Méliès acheta la boutique de jouets de la gare. La seule de ses créations qu'il n'avait pu se résoudre a détruire était un automate de sa conception capable de dessiner et qu'il donna à un musée où il tomba dans l'oubli.
Réalisant que son automate est en fait la création de Méliès, Hugo retourne en courant à la gare pour le récupérer et le restituer à son propriétaire légitime. Cependant, il se fait repérer par l'inspecteur Gustave et son chien, et est capturé. Hugo parvient à s'échapper du bureau de l'inspecteur, qui a appelé la police pour envoyer Hugo dans un orphelinat ; s'ensuit une course-poursuite à travers toute la gare. Alors qu'il s'enfuit le long d'un quai, Hugo trébuche et l'automate lui échappe des mains pour atterrir sur les rails. Tandis qu'Hugo saute sur les voies pour le récupérer, un train entre en gare et arrive vers lui à vive allure. Dans un revirement de compassion, l'inspecteur saisit Hugo par le bras et le hisse sur le quai avant qu'il ne soit écrasé. Cette scène reprend partiellement le rêve qu'avait fait Hugo un peu plus tôt dans lequel un train en provenance de Granville, se précipitait sur lui, continuait au-delà de la piste, traversait toute la gare en détruisant le sol sur son passage pour finalement fracasser la façade du bâtiment et s'écraser sur la chaussée en contrebas (photo de l'accident de la gare Montparnasse, survenu le , parue dans la presse, et qui est montré sous la forme d'un cauchemar terrorisant le jeune héros). Cependant, Hugo est une nouvelle fois aux mains de l'inspecteur Gustave. Ce dernier le ramène à son bureau, mais l'intervention de Méliès le sauve, et Gustave le laisse repartir.
Dans la scène finale, Méliès — accompagné de sa femme, sa filleule et Hugo — est l'invité d'honneur d'une grande fête où tous les protagonistes du film sont présents (y compris Gustave, dont l'attèle à la jambe a été amélioré par Hugo), et où ses contributions au cinéma sont reconnues et louées.
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