En attendant, "Turner, peintures et aquarelles, collection de la Tate",c'est
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Déconfinement : découvrez le calendrier de la réouverture des musées en France
par Isabel Pasquier, Julien Baldacchino mis à jour le 9 mai 2020 à 11h38 | publié le 8 mai 2020 à 15h51
Déambulez le temps d'une balade immersive dans les allées du musée Jacquemard-André, à la découverte des œuvres du plus grand aquarelliste anglais du XIXe siècle. Et tout ça, sans quitter votre domicile.
Comme d'autres établissements, le musée Jacquemard-André vise une réouverture le 2 juin. En attendant, "Turner, peintures et aquarelles, collection de la Tate",c'est
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On ne présente plus William Turner, plus grand aquarelliste anglais du XIXe siècle et maître absolu de la lumière et de la couleur. Organisée avec la Tate Britain de Londres, l'exposition Turner du musée parisien Jacquemard-André, confinement oblige, est à voir gratuitement en ligne. Lors d'une visite virtuelle, on peut y découvrir soixante aquarelles et dix peintures, dont certaines n'ont jamais été présentées en France. Des œuvres intimes et parfois quasi expérimentales.
Promenade virtuelle et immersive
C'est une balade d'une heure, de salle en salle, comme si vous y étiez. Utilisez votre souris pour vous orienter dans les galeries du musée. N'hésitez surtout pas à zoomer sur les toiles, et pour chacune, écoutez si vous le souhaitez un commentaire du conservateur. De discrets bruits de pas de visiteurs ont même été ajoutés, pour rendre la visite virtuelle encore plus immersive.
Il y a deux artistes en Turner : l'élève doué et classique, devenu directeur de la Royal Academy, et le peintre itinérant entré un jour en Italie dans l'éblouissement de la lumière et du soleil. Devant ses tourbillons de couleurs, de plus en plus évanescentes, on se demande comment Turner a fait pour rendre cette palpitation de la lumière. "C'est un peu un mystère", de l'aveu du co-commissaire de l'exposition, Pierre Curie : "Il semble avoir eu une mémoire visuelle tout à fait prodigieuse. Il a juste fait sur place de petits croquis au crayon, et six mois plus tard en atelier, il a réussi à récréer complètement cette lumière qui paraît si réelle, si forte, si naturelle."
L'évolution du style de l'artiste, note le co-commissaire, est particulièrement perceptible à la vue de certaines toiles : "Au début il y a des vues d'un château très classiques, extrêmement pittoresques. Puis des vues d'un autre château pratiquement immatériel, où on a l'impression que Turner a cherché à peindre l'air et la pulvérulence de la lumière autour du château... Mais pas le château."
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