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dimanche 15 mars 2020

BAROC

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L'art baroque 
Frédéric Dassas Conservateur du patrimoine 

De Naples à Saint-Pétersbourg l'art baroque fascine et déconcerte, appelant un certain nombre de questions qui lui sont propres, qu'il s'agisse de son origine, de ses caractéristiques, de son extension, chronologique ou géographique, ou des liens qu'il entretient avec les autres courants artistiques. Poser ces questions, comme le fait ici Frédéric Dassas, c'est inciter l'amateur d'art à chercher des réponses pertinentes au-delà des lieux communs et des théories établies. L'art du grand décor Défini comme un art s'étendant du début du XVIIe au milieu du XVIIIe siècle, le baroque s'ancre dans les innovations suscitées à Bologne par les frères Carrache et dans la révolution caravagesque. Les premiers s'appuient sur la tradition moderne issue de la Renaissance classique avec l'atelier de Raphaël, Michel-Ange et l'école vénitienne, mais aussi sur l'étude de la nature et l'antique : c'est donc un courant essentiellement éclectique, élaboré de façon concertée à partir de traditions sélectionnées, fondé sur l'enseignement et l'étude. Le Caravage, lui, propose un bouleversement en profondeur de tout un pan de la tradition picturale, par l'adoption d'un ensemble de conventions entièrement neuves dont le caractère « réaliste » est le plus souvent mis en exergue. Rubens et Bernin, plus avant dans le siècle, incarnent pleinement ce baroque idéal vers lequel convergent nos pensées : splendeur du décor, triomphe de la couleur, ampleur du geste... Artistes internationaux l'un comme l'autre, leur activité intéresse l'Italie, la France, les Flandres, l'Espagne et l'Angleterre. Protégés des souverains et des papes, ils sont avant tout d'immenses metteurs en scène, convoquant la réunion des arts à la célébration du pouvoir religieux ou monarchique. L'art du grand décor suggère sans doute les réalisations les plus évocatrices de l'art baroque : voûtes peintes de l'église du Gesu, du grand salon du palais Barberini ou de l'église Saint-Ignace à Rome, réalisations somptueuses et spectaculaires qui achèvent de nous convaincre qu'il souffle bien sur l'Europe du XVIIe siècle un impétueux vent baroque. Baroque, classicisme et rococo Il faut néanmoins souligner un certain nombre de difficultés et de contradictions. La première tient à la nécessité d'articuler correctement le baroque à quelques notions voisines. Celle de classicisme s'impose d'abord, parce que la catégorie du baroque s'est avant tout élaborée par contraste avec une Renaissance conçue essentiellement comme un classicisme. Symétrie, mesure, clarté, équilibre et mesure : ces valeurs constituent le point de départ idéal de la réflexion sur l'éventualité d'un art baroque installé à l'extrême opposé. La place des courants classicisants n'est pas sans soulever de grandes ambiguïtés : on citera le cas de Poussin, figure tutélaire du classicisme français qui fut aussi un des grands peintres romain et influa profondément sur le milieu artistique de sa patrie d'origine. On rappellera que Rome devint dans le domaine de la peinture un milieu fondamentalement classicisant dès les années 1640, ce qui l'oppose à Naples ou à Venise. Particulièrement passionnant est l'enchevêtrement de propositions contradictoires autour de la notion de rococo. Ce monde de la grâce, de l'allusion, de l'esquive, de la légèreté et de la fantaisie s'épanouira dans l'art de l'ornement, investissant pavillons de plaisance, cabinets entresolés et architectures de jardins. Le spectre des hypothèses à son sujet occupe les points les plus divergents, depuis ceux qui considèrent que le rococo est l'apogée du baroque jusqu'à ceux qui considèrent qu'il en est l'antithèse. Mais qu'en est-il d'un Ruysdaël, d'un Vermeer, d'un Vélasquez ? Manifestement les catégories de baroque, de classicisme, de rococo ne satisfont pas pleinement quand il s'agit de cerner leurs œuvres. Le baroque et l'Europe Il faut également souligner que les œuvres généralement reconnues comme le cœur de l'art baroque ne soulèvent pas moins de difficultés. Ainsi en est-il de l'architecture italienne. Les deux premiers noms qui s'imposent en architecture, dans la décennie 1610, ceux d'Inigo Jones et de Salomon de Brosse nous éloignent sensiblement du foyer italien, le premier au bénéfice de l'Angleterre, le second au bénéfice de la France. La première œuvre à faire date de façon réellement novatrice à Rome, l'église Saint-Luc et Sainte-Martine, de Pierre de Cortone (vers 1635), est postérieure à deux des grandes réalisations religieuses du temps : à Paris, l'église de la Visitation due à François Mansart et, à Venise, l'église de la Salute, due à Longhena. Le rôle fondateur de Rome dans le concert européen apparaît moins assuré qu'on pourrait le croire. Par ailleurs l'opposition entre Bernin et Borromini a été souvent remarquée. Elle porte avant tout sur une conception radicalement opposée du respect à accorder aux conventions d'usage des ordres de l'architecture. Mais il faut aussi avoir à l'esprit combien l'originalité de Guarini le place à l'écart. Son goût pour la dématérialisation des voûtes, sa façon de construire par superposition de modules, les combinaisons indissolubles de cellules spatiales imbriquées qu'il s'amuse à enchevêtrer dans ses plans sont étrangers autant à Bernin qu'à Borromini. Qu'en est-il dans ces conditions de l'unité du baroque ? Dernier point : l'histoire du terme lui-même est à prendre en considération. Il définit à l'origine une étrangeté, une bizarrerie, une originalité choquante. La reprise d'un terme aussi clairement péjoratif pour qualifier l'ensemble des productions artistiques postérieures à la Renaissance s'explique par le rejet dont cet art fit l'objet au moment ou s'élabore l'édifice théorique qui soutient le mouvement néoclassique. Baroque, mais dans quel sens du terme ? C'est à l'historiographie allemande que l'on doit la réhabilitation de l'art du XVIIe siècle et la fortune du terme baroque. À Burckardt, d'abord, pour qui le baroque « parle le même langage que la Renaissance, mais à la façon d'un dialecte sauvage », puis à Wolfflin, dont les écrits marquèrent une étape fondamentale. Il fut en effet le premier à proposer de sérieuses études formelles qui permettraient de dégager la spécificité d'un style baroque. Avec ses Principes fondamentaux de l'histoire de l'art, il donna une extension considérable à la notion de baroque, jusqu'à en faire un des fondements de l'histoire des styles, étendu à d'autres périodes de l'histoire. Pour cette raison, depuis Wolfflin il y eut toujours deux façons d'utiliser le mot baroque : strictement appliqué à l'étude d'une période historique ou, dépassant les limites de la chronologie, pour éclairer l'évolution de l'art à travers les différentes périodes de l'histoire. Après Wolfflin, Eugenio d'Ors prit également parti contre l'idée d'un baroque historique. Mais, à la différence de Wolfflin, Ors ne conçoit pas son système de façon cyclique : son baroque est éternel. Il n'a ni début, ni développement, ni fin. Le baroque d'Ors est une entité dont la matérialisation peut revêtir divers aspects en fonction des conditions historiques auxquelles il est confronté mais qui demeure intangible, et dont on peut retrouver la trace en tous temps et en tous lieux. Ces deux exemples mettent en évidence une difficulté insurmontable : de quoi parle-t-on lorsqu'on parle de baroque ? D'une période de l'histoire, d'un moment de la vie des formes, d'une entité spirituelle éternelle ? Cette difficulté s'ajoute à celle de lire les œuvres et dans leur conjonction réside sans doute la spécificité des études baroques. Frédéric Dassas Mars 2009 Copyright Clio 2019 - Tous droits réservés Bibliographie Art et architecture en France, 1500-1700 Anthony, Sir Blunt Macula, 1983 L'Art Baroque Pierre Charpentrat PUF, Paris, 1967 L'Art français, tome 3 : Ancien Régime (1620-1775) André Chastel Flammarion, Paris, 2001 La Vie des formes Henri Focillon PUF, Paris, 2000 Esthétique du rococo Philippe Minguet Librairie philosophique Jean Vrin, Paris, 1979 Du baroque Eugenio d'Ors Gallimard, Paris, 2000 Baroque et classicisme Victor-Lucien Tapié Hachette, Paris, 2000 Renaissance et Baroque Heinrich Wölfflin Imago Mundi, 1985

Définition du baroque

L'origine du baroque :

Etymologie et emploi courant du mot :

"Baroque" est un terme de joaillerie qui signifie en portugais (barroco) "perle de forme irrégulière". Le mot est dérivé du latin "verruca" qui peut prendre le sens de "éminence", "verrue", "défaut", ou encore "tâche".
Dans le Dictionnaire universel du Furetière, on trouve la définition suivante (en 1690) :
terme de joaillier, qui ne se dit que des perles qui ne sont pas parfaitement rondes.
Cette définition, ainsi que le retour à l'étymologie nous indique bien la négation et la restriction. Le baroque a une valeur négative, comme en témoigne les préfixes tel "ir" dans "irrégulier".

Le baroque naît dans une période tumultueuse de rupture

Les guerres de Religion, qui sont des guerres civiles entre 1560 et 1598. La population est confrontée à la mort et à l'horreur. En effet, les guerres de religion opposent catholiques et protestants. Ce schisme est notamment concrétisé par le massacre de la Saint Barthélémy (en 1572), qui marque le début des hostilités qui ne prendront fin qu'en 1598, lorsque Henri IV mettra en place l'Edit de Nantes, qui accorde aux protestants la liberté de culte. Dans un tel contexte, l'omniprésence de la mort et le déchirement des Français entre eux créent un climat d'inquiétude dans lequel va se développer la sensibilité baroque. Issu de la crise religieuse du XVIème siècle, du déchaînement de violence des guerres civiles, le baroque est une réponse multiforme à l'angoisse de cette période.

De plus, de nouveaux horizons s'ouvrent

Au niveau géographique, de nouvelles populations en Amérique centrale et du sud sont découvertes : on découvre que l'Europe n'est pas le centre de la terre.
Au niveau scientifique, la révolution copernicienne a des résonances philosophiques : l'héliocentrisme remplace le géocentrisme de Ptolémée, d'où la thèse de la pluralité des mondes (que l'on retrouve dans Voyage dans la Lune de Cyrano de Bergerac en 1662). Umberto Eco rappelle dans L'oeuvre ouverte, que :
le baroque s'est développé à partir de la nouvelle vision du cosmos introduit par la Révolution copernicienne.

Ainsi, se développent une mentalité et une sensibilité nouvelles

Le temps n'est plus perçu de façon linéaire mais selon une conception cyclique, avec le mythe de l'éternel retour. C'est le motif de la bulle, le nuage qui signifie la fragilité de l'instant et de la vie (thème que l'on retrouve bien plus tard chez les romantiques). Le monde est compris comme un perpetuum mobile par la philosophie sceptique. La représentation de la mort change aussi : on passe de l'idéalisation de la Renaissance à une représentation horrible de la mort : (voir plus bas).
L'homme baroque a aussi changé : il réside dans le paraître mais en arrière plan de la démesure et de l'ostentation, le plan tragique demeure.

Histoire littéraire et artistique

Le baroque est à la base une notion artistique, appliquée aux arts plastiques qui fut transposée ensuite à la littérature, d'où certains obstacles : cette transposition a été contestée.
Quand ? entre 1580 et 1660 (la fin de la période baroque peut être marquée par le début du règne personnel de Louis XIV, qui marque l'entrée dans une phase de l'art plus rigoureuse)
Où ? entre le nord protestant et le sud musulman, mais en France, le baroque est moins actif.
L'apogée du baroque reste Rome, 1630 : c'est d'ailleurs le titre d'un ouvrage d'Yves Bonnefoy consacré justement au baroque.
Au départ, cet art s'appelle "l'art italien", et il est considéré comme une dégénérescence de l'art classique. Ce n'est que la critique allemande du XIXe siècle qui va commencer à l'appeler baroque et au XXe, les travaux de H. Wölfflin (Principes fondamentaux de l'histoire de l'art, renaissance et baroque) vont permettre de créer des catégories et d'y voir plus clair sur cette notion. Plus tard, c'est Jean Rousset qui va complètement réhabiliter la période baroque grâce à des travaux que nous évoquerons plus tard.

Quelles sont les manifestations du baroque en littérature ?

On peut évoquer le baroque par quelques mots clés :
  • Instabilitéinconstance et mobilité
  • Métamorphose : Jean Rousset rapproche le baroque et son désir de métamorphose à deux mythes :
    • au mythe de Protée : Protée est un dieu marin, de l'Antiquité grecque, qui avait reçu de Poséidon, son père, le don de changer de forme à volonté.
    • au mythe de Circé : Circé est un personnage de l'Odyssée, une magicienne qui métamorphosa les compagnons d'Ulysse en pourceaux.
    • Voici ce qu'en dit Jean Rousset : (La littérature de l'âge baroque, p22) :
      Protée ne pouvait manquer d'accompagner Circé ; elle trouve en lui son complémentaire; Protée opère sur lui-même ce que Circé opère autour d'elle; il est sa propre Circé, comme Circé fait du monde un immense Protée. Le magicien de soi-même et la magicienne d'autrui étaient destinés à s'associer pour donner figure à l'un des mythes de l'époque : l'homme multiforme dans un monde en métamorphose.
  • La prépondérance du décor et de l'illusion qu'il permet de créer :
    • Ainsi, la forme du "théâtre dans le théâtre" (ou mise en abyme) dans L'Illusion Comique de Corneille, ou dans Le Véritable Saint Genest de Rotrou ... Par l'utilisation des ambiguïtés du décor et de son illusion (le décorateur est alors appelé "le feinteur") le dramaturge veut semer le doute et faire réfléchir sur la confusion : se dessine une réflexion sur le fait que le monde est un théâtre (topos du theatrum mundi).
    • En architecture et en sculpture, le décor vise aussi cette ambiguïté : exemples des plafonds en trompe l'oeil dans les églises.
  • L'ostentation : métaphore reprise aussi par Jean Rousset, celle du paon. Les personnages se montrent, font la roue. (exemple du personnage de Matamore dans L'Illusion Comique).
  • L'antithèse, ou la confrontation des contraires

Pour aller plus loin...

Il existe des différences de chronologie selon l'aire géographique :
  • En Allemagne : la période classicisme précède la période baroque : le baroque est considéré comme une dégénérescence du classicisme.
  • En France, en revanche, c'est le baroque qui précède le classicisme : le classicisme vient corriger le désordre baroque.
Décalage aussi entre le baroque artistique, qui s'étale de 1600 au XVIIIe siècle, et le baroque littéraire, qui lui, a une durée plus réduite de 1570 à 1660. Les influences baroques en littérature sont moins importantes que les résurgences qu'on voit apparaître en art pictural ou musical plusieurs siècles après l'apogée de 1630. Reste que l'on est en droit de considérer qu'il existe un lien dans l'histoire de la littérature entre le baroque et le romantisme, au XIXe siècle, voire avec le surréalisme, au début du XXe : la caractéristique commune est l'interrogation métaphysique sur le moi et son devenir.
Selon Jean Rousset, il faut lutter contre une tendance qui vise à opposer baroque et classicisme comme deux antithèses. En effet, on oppose souvent l'aspect cosmique et le chaos baroque, à la mesure, la raison, et la règle classique. Si cette opposition est facile pour comprendre dans un premier temps ces deux mouvements, on ne saurait ensuite s'en tenir là. Voilà ce qu'en dit Francis Ponge :
Le classicisme est la corde la plus tendue du baroque.
Ou encore ce que Jean Rousset nous rappelle :
le classicisme n'est pas que respect des fameuses règles d'unité, mais est aussi "passion, violence, libre création, dédain des règles".
En effet, on trouve des aspects baroques chez des auteurs habituellement associés au classicisme :
  • chez Racine, dans la démesure des héros. On peut prendre pour exemple cette tirade d'Andromaque, où l'hypotypose du sac de Troie, scène de nuit, de meurtre et de flammes, n'est sans doute pas autre chose que du baroque, intériorisé, joué sur la scène si puissante, de l'imaginaire : Acte III, 8, Andromaque de Racine :
    Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle
    Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle.
    Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants,
    Entrant à la lueur de nos palais brûlant,
    Sur tous mes frères morts se faisant un passage
    Et de sang tout couvert essuyant le carnage.
    Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants,
    Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants.
    Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue :
    Voilà comme Pyrrhus vint s'offrir à ma vue ;
    Voilà par quels exploits il sut se couronner
  • Chez Molière : la forme des comédies ballets, l'emprunt à la mythologie, l'exemple dans Dom Juan où apparaissent statues mouvantes et parlantes.
  • Enfin, chez Corneille, avec le thème de la métamorphose dans L'Illusion Comique par exemple.
Le baroque nous permet de relier Renaissance et Classicisme mais il coexiste avec le classicisme.
Il nous faut aussi évoquer la phase de recul qu'a connu le baroque en tant qu'objet d'étude : en effet, le baroque est entré dans l'ère du soupçon, après les travaux de Jean Rousset. Le concept s'est usé car ce qui reçoit trop de sens court le risque de n'en avoir plus aucun (Jean Rousset). Le problème semble aussi trouver son origine dans le fait que l'on projette dans le passé une vision moderne : le XXe siècle se serait créer un XVIIe à son image. Le baroque est une création de notre temps lié aux aspirations de notre littérature.
Pour synthétiser, citons Gérard Genette qui explique :
la pensée moderne s'est peut-être inventé le baroque comme on s'offre un miroir.
Ainsi, Eugène D'Ors explique dans Du baroque en 1925 que le baroque est avant tout une constante de culture. Bien plus qu'une période artistique, c'est un état d'esprit, qui perdure et qui n'est pas borné chronologiquement. S'il n'oublie pas l'élément historique avec les dates 1590-1660, il pense que le baroque est une constante qui répond à la nostalgie de la vie sauvage, (que l'on retrouve de façon très marquée dans la période romantique) qu'il est la voix de l'inconscient qui proteste contre la conscience, qu'il est le barbare sous la culture. Ainsi considéré, le baroque prend une acception beaucoup plus large et devient intéressant sur le plan anthropologique.

Après le baroque...?

Pour ouvrir les perspectives, rappelons seulement que suite au baroque et à la représentation d'un homme bouleversé, inconstant... naît le néo-stoïcisme, en réaction au mobilisme. Il prône la constance afin de maîtriser les évènements et les passions dues au bouleversement du destin. Il s'agit d'être maître de soi par une austère sagesse et pour se protéger de la mobilité du monde extérieur.

Bibliographie

  • Jean Rousset, La littérature de l'âge baroque, Circé et le Paon, 1953, Corti (notamment la table des matières, qui indique bien les grands thèmes du baroque.
  • Gérard Genette, Figures 1, Points Seuil
https://www.lettres-et-arts.net/histoire-litteraire-17-18eme/baroque/definition-baroque+158

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