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dimanche 22 mars 2020

VIVALDI -- L'estro armonico (Inventia armonica)


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L'estro armonico

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L'estro armonico
Opus 3
L'invention harmonique
Image illustrative de l’article L'estro armonico
Portrait présumé d'Antonio Vivaldi en 1723 (musée international et bibliothèque de la Musique de Bologne en Italie)

GenreMusique classiquemusique baroqueconcerto
Nb. de mouvements12 concertos
MusiqueAntonio Vivaldi
Effectif1, 2, ou 4 violonsorchestre, et basse continue
DédicataireFerdinand III de Médicis, prince de Florence, grand-duc héritier de Toscane.
Partition autographeÉtienne Roger à Amsterdam en 1711 en musique classique
L'estro armonico (L'invention harmonique, en italienopus 3 est une série de douze concertos pour un, deux, ou quatre violonsorchestre, et basse continue d'Antonio Vivaldi (1678-1741), dédiée à Ferdinand III de Médicis, prince de Florence, grand-duc héritier de Toscane.

Historique

Il s'agit de l'œuvre concertante la plus célèbre de Vivaldi après Les Quatre Saisons tirées de son opus 8, mais ce fut surtout celle qui le fit connaître en Europe, après qu'il eut publié deux suites de sonates (douze Sonates en trio, op. 1 et op. 2). Vivaldi était cependant loin d'être sans expérience, ayant pratiqué la composition de concertos depuis près de dix ans pour ses concerts au Pio Ospedale della Pietà de Venise. Sa renommée avait d'ailleurs commencé à s'étendre en Europe et cette fois, alors que ses deux premiers recueils de sonates avaient été édités en Italie, il envoya ses manuscrits à l'éditeur Étienne Roger à Amsterdam, qui les y publia en 1711. Le cycle connut un grand succès et fut peu après réimprimé à Paris et à Londres. Il semble que Vivaldi ait soigneusement assemblé les concertos devant constituer son cycle, et choisi parmi ses compositions les plus accomplies.
Bach, parmi ses dix transcriptions des concertos de Vivaldi, en tira six de L'Estro Armonico : trois pour clavecin seul (no 3, no 9, no 12) (cf 16 concertos pour clavecin solo BWV 972-987), deux pour orgue (no 8, no 11) et un concerto pour quatre clavecins BWV 1065 (no 10), s'appuyant sur des copies manuscrites circulant alors parmi les musiciens européens et non sur les versions éditées.
Ces transcriptions eurent une importance déterminante au xixe siècle dans la redécouverte de Vivaldi et de son œuvre, largement oubliés depuis des décennies. Des musicologues allemands s'intéressèrent à cet obscur compositeur vénitien dont Bach s'était donné la peine de transcrire nombre de concertos pour les instruments à clavier (orgue et clavecin) ...
Frontespice Estro Armonico Amsterdam Edition.jpg

Analyse

Les concertos ne sont pas ordonnés suivant l'ordre chronologique de composition mais sont disposés en quatre groupes de trois (le premier pour quatre violons, puis deux et enfin un seul), alternant les modes mineur et majeur.
L'estro armonico présente un panorama complet des styles et genres de concertos au début du xviiie siècle :
  • selon l'instrumentation : concerto de soliste (nos  3, 6, 9, 12) et concerto grosso variant la composition du concertino ;
  • les concertos grossos se répartissent entre concertos da camera (3 mouvements : allegro, largo, allegro - nos  1, 5, 8, 10, 11) et concertos da chiesa (4 mouvements voire plus, débutant par un mouvement lent à la manière de Corelli - nos  2, 4, 7).
Le troisième mouvement du concerto no 11 présente une rare (s'agissant de Vivaldi) pièce en forme de fugue.
Le concerto grosso est le genre hérité de Corelli : le concerto le plus « corellien » de Vivaldi, y compris dans sa thématique, est le concerto no 7. Mais c'est pour lui un genre suranné, qu'il abandonne dès après l'opus 3, pour ne plus y revenir.

Les Folies d'Espagne 11

 Antonio Vivaldi
1678-1741


Pour ce onzième épisode, revenons aux fondamentaux. D'abord parce qu'on va retrouver le thème publié par Lully et popularisé par Corelli en 1700 mais aussi parce qu'on va parler d'un poids lourd de la musique baroque.

Antonio Vivaldi est né un jour de séisme à Venise. Son père, barbier-violoniste lui a appris les rudiments du violon et le jeune rouquin se révéla particulièrement doué.
Comme beaucoup d'enfants du peuple, il dut choisir l'habit ecclésiastique, ce qui était le plus sûr choix de faire de bonnes études.
Cela dit, Antonio "le prêtre roux", prétextant un problème d'asthme qui l'obligeait à sortir souvent, ne dit pas bien longtemps la messe.
Il préféra devenir maître de violon à l'Ospedalle della Pietà de Venise et on le comprend ! Il s'agissait d'une institution pour jeunes filles dans laquelle on donnait une éducation musicale poussée aux élèves.
C'est là que Vivaldi va expérimenter une nouvelle conception du concerto dans lequel le soliste va s'émanciper de l'orchestre pour s’échapper dans des arabesques de plus en plus complexes. 
Dès la parution de son opus III, l'Estro Armonico, Vivaldi devint célèbre dans toute l'Europe. Il eut même une influence certaine sur le grand Johann Sebastian Bach qui adapta plusieurs de ses compositions.
A la suite de cet opus III où Vivaldi fit preuve d'une totale maîtrise de la composition, il fit évoluer sa musique vers plus de liberté et d'expression (l'opus IV s'appelle "La Stravaganza", l'opus VIII qui contient les quatre saisons s'appelle "Il cimento dell’armonia e dell’invenzione".)

En dehors de ses œuvres pour violon, Vivaldi composa de nombreuses sonates  et concertos pour un tas d'instruments ainsi qu'un corpus important de musique religieuse et un nombre appréciable d'opéras.
Célèbre en son temps, le musicien tomba complètement dans l'oubli dès sa mort lors d'un voyage à Vienne. Il faudra attendre le début du vingtième siècle pour que des musicologues redécouvrent la musique du génial Antonio.



Dans son opus I de 1705, Vivaldi, encore inspiré par Corelli propose  une follia pour deux violons et basse continue. Il y reprend le thème principal dans l'adagio du début puis brode dix-neuf variations où l'on sent progressivement le jeune prêtre roux s'échapper du style sévère de son aîné pour aller vers une expression de plus en plus débridée de son art. Rarement Follia portera aussi bien son nom.

Ne ratez pas les dernières variations dans lesquelles l'italianité et le tempérament de feu de l'auteur s'expriment pleinement en entraînant l'auditeur dans une folle danse tourbillonnante

La Follia Opus I n°12 (Ref)

 A écouter ici : https://youtu.be/7v8zxoEoA_Q

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Quelle est la meilleure version de L'Estro Armonico d'Antonio Vivaldi?

Emmanuelle Giuliani, Piotr Kaminski et Antoine Mignon élisent la version de référence de L’Estro Armonico d’Antonio Vivaldi.

Quelle est la meilleure version de L'Estro Armonico d'Antonio Vivaldi?
Portrait d’un violoniste vénitien du xviiie siècle, généralement considéré comme étant celui de Vivaldi, © auteur inconnu / DP
(ré)écouter l'émission : La Tribune des critiques de disques du 23 avril 2017.

compte-rendu

C’est, parmi les versions baroques, une pionnière. Hélas la pulsation reste appuyée, et en dépit de l’entente qui règne entre les solistes, la vivacité générale est avare de sensualité et de couleurs, qu’on aimerait plus variées et satinées. Le Vivaldi de Christopher Hogwood date, décidément.
Trevor Pinnock et ses musiciens n’ont pas beaucoup à dire dans Vivaldi. Certes tout est de bonne facture, à sa place, rythmé et plutôt chantant. Mais l’orchestre ennuie, et les solistes défilent indifféremment devant ces toiles peintes tristounettes où tout se ressemble trop.
La touche d’orgue dans l’Adagio du Deuxième Concerto affiche un ton pompeux, qui confine vite à la placidité ; parfois le marbre s’anime, pour laisser jaillir une brochette de violonistes fabuleux (Alan Loveday), qui tirent pourtant Vivaldi vers Brahms. Capté dans une acoustique de cathédrale, l’Estro Armonico de Marriner a évidemment vieilli, mais, malgré ses 45 ans, conserve bien du charme.
Que le rideau se lève ! Fabio Biondi se jette dans le théâtre vivaldien avec une ivresse ravageuse. Solistes et orchestre explosent, se retirent sur la pointe des pieds avant de revenir dans le tourbillon en multipliant les ornements. Mais ces allers-retours virevoltants finissent par lasser, on aimerait moins de tics et plus de naturel dans cet Estro Armonico… expressionniste.
Le plaisir, le naturel, la joie, simple et tranquille, de jouer et de donner : les Solisti Italiani font chanter et vibrer L’Estro Armonico, si éblouissants qu’on en oublie l’opulence d’un orchestre un peu pataud, qu’un clavecin ensommeillé ne bouscule pas beaucoup. Mais quelle mélancolie dans le chant des deux violons (Largo du Cinquième Concerto) ! De l’eau, de l’air, du soleil et des ombres : on goûte avec émerveillement à ce Vivaldi lagunaire.
L’énergie, le sourire, la danse dans les mouvements vifs, une langueur rêveuse dans les mouvements lents, l’Accademia Bizantina nous sert un sacré festival. Ottavio Dantone régale de détails scintillants, de petits éclats qui foisonnent ça et là, multipliant les drapés et les clairs-obscurs sans aucun maniérisme. Non seulement les solistes brillent, mais ils s’amusent, dialoguent et font battre le pouls de Vivaldi avec une émotion contagieuse.

palmarès :

N°1

Version F

Accademia Bizantina, dir. Ottavio Dantone (Arts, 2002)


L'Estro Armonico par Ottavio Dantone
L'Estro Armonico par Ottavio Dantone, © CD Arts

N°2

Version B

I Solisti Italiani (Denon, 1988)


L'Estro Armonico par I Solisti Italiani
L'Estro Armonico par I Solisti Italiani, © CD Denon

N°3

Version C

Europa Galante, dir. Fabio Biondi (Virgin, 1998)


L'Estro Armonico par Fabio Biondi
L'Estro Armonico par Fabio Biondi, © CD Virgin

N°4

Version E

The Academy of Saint-Martin-in-the-Fields, dir. Neville Marriner (Decca, 1972)


L'Estro Armonico par Neville Marriner
L'Estro Armonico par Neville Marriner, © CD DECCA

N°5

Version D

The English Concert, dir. Trevor Pinnock (Archiv, 1987)


L'Estro Armonico par Trevor Pinnock
L'Estro Armonico par Trevor Pinnock, © CD Archiv

N°6

Version A

The Academy of Ancient Music, dir. Christopher Hogwood (L’Oiseau-Lyre, 1980)


L'Estro Armonico par Christopher Hogwood
L'Estro Armonico par Christopher Hogwood, © CD L'Oiseau-Lyre
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 Bach is the Air We Breathe, Vivaldi is the Oxygen

Antonio Vivaldi
Vivaldi’s 1711 Opus 3, L’estro Armonico, was a shot across the bow of Baroque music. The juggernaut of Arcangelo Corelli had steamed over every composer in Europe, and the concerto (soloist/s accompanied by orchestra) had been perfected in Corelli’s twelve crystalline yet genial concertos for two violins and one cello (and orchestra). No such constraint bound Father Antonio however, so he issued his first publication of concertos comprising two Corellian concertos for two violins and cello, one concerto for four violins and cello, three for four violins, two for two violins, and four for just one violin. The author of this riotous opus was a fiery, leonine demigod who must have emanated a glow and fragrance something like a split golden tomato ripening on a windowsill. While the title of the collection sounds odd in English (“Harmonic Estrus,” bleargh), it is evocative of the wild musical oat-sowing that he was up to.

Meanwhile in Germany, Johann Sebastian Bach was entering the full flower of his genius at the Weimar court. Around May of 1713, the Duke’s son returned home from university in the Netherlands with trunks full of music, whence Bach encountered L’estro. According to Bach’s first biographer, Johann Nikolas Forkel, “[Bach’s] soaring genius attended an ardent industry which incessantly impelled him, whenever he found his own equipment insufficient, to seek guidance from others. Vivaldi and his Concertos were the first from whom he sought counsel.” L’estro sufficiently inspired Bach that he arranged six of the concertos for keyboards (of which we present three in their original forms on today’s program*), and ever after, his instrumental music was a fusion of German counterpoint with Italianate tunefulness and rhythmic propulsion. If Bach is the air we breathe, Vivaldi is the oxygen in it.
—John Lenti
*look Bach’s arrangements up later: RV580 became the 4-harpsichord concerto BWV1065, RV565 and 522 became organ solos, BWV596 and 593

Vivaldi’s Spell

  • Friday, May 6, 7:30pm - First Baptist Church
  • Saturday, May 7, 7:30pm - First Baptist Church
  • Sunday, May 8, 3:00pm - Kaul Auditorium
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  • Vivaldi: "L'estro armonico" - Conc. No 10


    Antonio Vivaldi nació y vivió la mayor parte de su vida en Venecia. Allí se desempeñó por mucho tiempo, aunque con intermitencias, como profesor de violín y compositor en el Pio Ospedale della Pietá, una residencia para niñas huérfanas a quienes se les proveía de educación con especial énfasis en su instrucción musical. La tarea de Vivaldi era componer música que las niñas debían tocar en ceremonias y festividades religiosas, a menudo acompañadas, o dirigidas, por el mismo Vivaldi.

    Pero el empleo no era seguro. No obstante la genialidad del compositor, su permanencia en la institución era periódicamente sometida a votación. En 1709, poco antes de la publicación de L'estro armonico, Vivaldi se quedó sin trabajo, desvinculado por unos pocos votos. Fue el primero de sus muchos alejamientos, y posteriores regresos, al Ospedale.


    L'estro armonico (algo así como La Inspiración Armónica) es un conjunto de doce conciertos para instrumentos de cuerda, publicados en Amsterdam en 1711. Es el opus 3 del autor, los dos anteriores conformados por sonatas, de modo que éste es el primer conjunto de conciertos en ser publicados. Bastante más tarde, en 1725, aparecerá la colección Il cimento dell'armonia e dell'inventione, que contiene las celebérrimas Cuatro Estaciones.

    Su publicación no solo fue el evento más celebrado de la música orquestal italiana de la primera mitad del siglo XVIII, sino que se constituyó en la obra más importante de toda la música orquestal europea de la época. En opinión de los estudiosos, L'estro armonico tomó el sólido estilo del concierto de Corelli infundiéndole una luminosidad, una musculatura y virtuosismo que determinó por completo la historia futura del género.

    El conjunto se prestaba para transcripciones varias. Las más tempranas e importantes son las que realizará Bach como parte de una serie de arreglos para teclado y órgano durante su estadía en Weimar, en la década de 1710. Son estas transcripciones las que jugarán un rol decisivo en el "re-descubrimiento" de Vivaldi durante la primera mitad del siglo XX, lo que viene a ser casi una serendipia pues los musicólogos no estaban tan interesados en el propio Vivaldi sino más bien en cómo profundizar su conocimiento de Bach a través de sus transcripciones.

    Concierto No 10, para cuatro violines, cuerdas (dos violas y cello) y continuo
    El décimo trabajo de la colección es el Concierto en Si menor, RV 580. Una obra en tres movimientos para cuatro violines más ripieno orquestal (el tutti) de violines, violas, cello, y bajo continuo. Al igual que en los demás conciertos, el Allegro alterna entre el continuo y el ripieno. En el movimiento central, acordes en spiccato del ripieno alternan con arpegios imitativos por parte de los solistas (le sigue un episodio central predictor del movimiento lento del Invierno de Las Cuatro Estaciones.) El allegro final: un tema danzante en compás ternario del ripieno que alterna con chispeantes secciones de los cuatro solistas.
    La transcripción de Bach corresponde a su Concierto en La menor para cuatro claves, cuerdas y continuo, BWV 1065.

    Movimientos:
    00:00  Allegro
    04:28  Largo e spiccato (spiccato, indicación para las cuerdas, el arco debe desplazarse por las cuerdas de manera discontinua, en pequeños saltos).
    06:56  Allegro

    La versión es de la Karol Szymanowski Music School Orchestra, de Polonia, conducida desde el teclado por su director Marcin Grabosz.655



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