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LITERATURA
RUSA--SEC.XIX – XX
Fiodor Sologub,
1863-1927
Dmitri Merejkovski,
1865-1941
Viaceslav Ivanov,
1866-1949
Constantin Balmont,
1867-1942
Maxim Gorki,
1868-1936
Ivan Bunin,
1870-1953
Alexandr Kuprin,
1870-1938
Leonid Andreiev,
1871-1919
Valeri Briusov,
1873-1924
Alexei Remizov,1877-1957
Andrei Belii,
1880-1934
Alexandr Blok,
1880-1921
Alexei.N.Tolstoi,
1882-1945
Evgheni Zamiatin,
1884-1937
Alexandr Beleaiev,
1884-1962
Velimir Hlebnikov,
1885-1922
Nikolai Gumilev, 1886-1921
Anna Ahmatova,
1889-1966
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Boris Pasternak,
1890-1960
Ossip Mandelstam,
1891-1942
Mihail Bulgakov,
1891-1940
Ilia Ehrenburg,
1891-1967
Marina Tvetaeva,
1892-1941
Constatin Paustovski,
1892-1968
Konstantin
Fedin, 1892-1977
Vladimir Maiakovski,
1893-1930
Isaak Babel,
1894-1941
Boris Pilniak,
1894-1937
Serghei Esenin,
1895-1925
Mihail Zoscenko,
1895-1958
Ilf
si Petrov,
1897-1937; 1903-1942
Valentin
Kataev, 1897-1986
Andrei Platonov,
1899-1951
Vladimir Nabokov,
1899-1977
Iuri Olesa,
1899-1960
Leonid
Leonov, 1899-1994
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LITERATURA
RUSA--SEC. XX
Alexandr Fadeev,
1901-1956
Nina
Berberova, 1901-1993
Nikolai Ostrovski,
1904-1936
Arkadi
Gaidar, 1904-1941
Vasili Grossman,
1905-1964
Daniil Harms,
1905-1942
Mihail Solohov,
1905-1984
Varlam Salamov,
1907-1982
Ivan Efremov,
1908-1972
Iuri
Dombrovski, 1909-1978
Victor
Nekrasov, 1911-1987
Constantin Simonov,
1915-1979
Alexandr Soljenitin,
1918
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Alexandr Zinoviev, 1922-2006
Arkadi si Boris Strugatki,1925-1991; 1933-2012
Iuri
Trifonov, 1925-1981
Andrei
Siniavski, 1925- 1997
Cinghiz Aitmatov,
1928-2008
Vladimir
Maximov, 1930-1995
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Vladimir Voinovici,
1932-2018
Vasili Axionov,
1932-2009
Robert Rojdestvenski,
1932-1994
Evgheni Evtusenko,
1933-2017
Andrei Voznesenski,
1933-2010
Bella Ahmadulina, 1937-2010
Valentin
Rasputin, 1937-2015
Ludmila Petrusevskaia,
1938--
Venedikt Erofeev,
1938-1990
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Iosif Brodski,
1940-1996
Eduard Limonov,
1943--
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Ludmila Ulitkaia,
1943--
Victor Erofeev,
1947--
Svetlana Aleksievici,1947--
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Vladimir Sorokin, 1955--
Boris Akunin,
1956--
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Mihail Siskin,
1961--
Evgheni
Vodolazkin, 1964--
Zahar
Prilepin, 1975--
Guzel
Iahina, 1977--
(Lista intocmita de I.M)
- La période post-soviétique
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Écrivains
franco-russes
Avant 1917, francophones et francophiles étaient communs dans la haute
et moins haute noblesse russe, le français y étant la langue vernaculaire.
La longue tradition de Russes écrivant leurs ouvrages en français: Antioch Dmitrievitch Cantemir
(1708-1744), diplomate et homme de Lettres, Gavril Romanovitch Derjavine (1774-1816) considéré le plus
grand poète russe avant Pouchkine, Denis Ivanovitch Fonvizine (1745-1792) dont les pièces de théâtre sont encore jouées
de nos jours, Mikhaïl Vassilievitch Lomonossov
(1711-1765), le fondateur de l’université de Moscou portant son nom, Alexandre
Nicolaïevitch Radichtchev
(1749-1802), exilé en Sibérie sous Catherine II pour ses descriptions
socio-économiques en défaveur du régime, Alexandre Petrovitch Soumarokov (1718-1777) l’auteur du
livret d’Alceste, le second opéra mis en musique sur un texte On pourrait
adjoindre la comtesse de Ségur, née
Rostopchine (1799-1874). En outre, des auteurs tels Tolstoï (1828-1910) avec Guerre
et Paix, Tourgueniev (1818-1883) installé en France, traducteur de
plusieurs auteurs russes et auteur de deux récits dictés à Pauline Viardot, et Dostoïevski (1821-1881) qui traduisit
Eugénie Grandet en russe, dévoilent la tradition des relations interculturelles
et littéraires perpétuée à la fin et au-delà du xixe siècle. Citons par
exemple, Alexandre Blok (1880-1921)
traduisant Rutebeuf et étudiant la littérature courtoise du Moyen-Âge français.
Pour ces écrivains, l’Europe occidentale et, très certainement, la France représentent
un modèle culturel. Ces auteurs ont indéniablement enrichi la civilisation
européenne, grâce aux relations interculturelles ainsi que les nombreuses
migrations.
Avec la Révolution de 1917, celles-ci – plus ou moins forcées –
s’intensifient et entraînent l’exil d’un grand nombre d’habitants avec parmi
eux plusieurs écrivains.
Tel fut le cas de Dimitri
Merejkovski (1865-1941). Il est principalement l’auteur de romans
historiques et figure parmi les écrivains les plus lus et les plus célèbres du
début du xxe siècle.
Vladimir Nabokov (1899-1977) qui commença sa
carrière en russe, écrivit une nouvelle directement en français, Mademoiselle O, pour – enfin installé
aux États-Unis – poursuivre sa carrière littéraire en anglais.
Certains arrivent en France en tant qu’adultes tel Arthur Adamov (1908-1970), de
son vrai nom Adamian, écrivain, traducteur et auteur dramatique français d'origine
russo-arménienne.
Chassée de Russie à la Révolution bolchevique, Ella Iourevna Kagan
cherche et trouve refuge à Paris où elle épouse André Triolet et devient Elsa Triolet (1896-1970). Les
échanges culturels et littéraires franco-russes institués par l’auteur sont à
connecter à l’importance de son engagement politique avec les « sentiers de la
création ». Première femme lauréate du Prix Goncourt en 1945, avec Le Premier accroc coûte deux cents francs, Elsa Triolet devient la
muse d’Aragon.
D’autres suivent leurs parents comme Henry Troyat (1911-2007), de son vrai nom Lev Askanovitch
Tarassoff. Troyat est un écrivain français d'origine russe, membre de
l'Académie française. Il reçoit le prix Goncourt pour L'Araigne en 1938. Au cours de sa carrière particulièrement
prolifique de romancier et de biographe, il écrit plus d'une centaine
d'ouvrages (romans, nouvelles, essais biographies, pièces de théâtre)
Nathalie Sarraute (née
Natalia Ilinichna Tcherniak), 1900-1999, vivra tour à tour entre la Russie, la
Suisse et la France apprenant ainsi de 1902 à 1909, le russe, l’allemand et le
français, sa langue d’expression littéraire. Brève carrière juridique pour
Sarraute, qui très tôt troquera la toge contre la plume pour construire une
œuvre comprenant essais, théâtre et romans.
Nina Berberova
(1901-1993), s'installe à Paris en 1925. En 1950, elle émigre aux États-Unis.
En France, elle a connu un grand succès à la fin de sa vie, et une bonne partie
de ses œuvres seront publiées à titre posthume. Elle a écrit directement en
français la première biographie du compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski, en
1936.
Vladimir Volkoff (1932-2005), né à Paris de parents russes émigrés, est un écrivain français, auteur de nombreux romans ayant
trait notamment à l'histoire russe, à la guerre froide et à la guerre
d'Algérie, d'essais consacrés à la désinformation, mais également dramaturge,
poète, biographe et traducteur. Sa langue de prédilection pour l’écriture est
le français, mais il a publié des romans en anglais et des textes en russe.
Roman Kacew, mieux connu sous le pseudonyme Romain Gary (1914-1980), aviateur, militaire, résistant,
diplomate, romancier, scénariste et réalisateur français, de langues française
et anglaise.
La vie de Joseph Kessel
(1898-1979) fascine tout comme celle de Romain Gary. Sa vision subjective de
l’histoire contemporaine – où réalisme et partialité s’enchevêtrent –
s’explique partiellement par son refus à devenir un écrivain de salon. Il
parcourt le monde et s’engage comme correspondant de guerre dans l’Espagne de
1936 et la France pendant la Seconde Guerre mondiale
D’autres, encore, partiront longtemps après la Révolution, une fois le
régime soviétique bien en place, que ce fut une décision parentale ou la leur.)
D’autres enfin s’installeront en France au moment de la perestroïka
comme par exemple Andreï Makine dont
toute la jeunesse, l’adolescence et la formation de jeune universitaire se
situent dans son pays d’origine l’Union soviétique, de sa naissance (1957-) à
son départ pour la France
Vladimir Fédorovski
(1950-), ancien diplomate soviétique et historien reconvertit à l’écriture. À
l’heure actuelle, Vladimir Fédorovski est un auteur franco-russe ayant troqué
le bureau du diplomate pour celui de l’écrivain. Fédorovski, professeur à
HEC-Paris, allie la précision de l’historien à l’art narratif du romancier. Il
fut l’interprète de Brejnev, puis conseiller de Gorbachev et porte-parole du
Mouvement pour les réformes démocratiques de ce dernier. Pour la plupart de ces
auteurs, le choix de la France comme pays d’adoption est partiellement dicté
par leur connaissance du francais
Andreï Makine (1957-),
le benjamin des Goncourt franco-russes, entre en littérature par l’université
avec une thèse de doctorat sur la littérature française à Moscou et une sur
l’écrivain Ivan Bounine à la Sorbonne. Son installation à Paris vers trente ans
et le passage définitif de l’écriture factuelle à celle fictionnelle engrangent
celui de la langue scripturale, le français, qu’il ne délaissera plus.
(Compilation de sources
web + « Ecrivains franco-russes », Contemporary French and Francophone Studies,
Routledge, Volume 13, Issue 2, March 2009, 259, pp. 201-211)
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