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mercredi 25 mars 2020

LITERATURA RUSA (SEC XIX-XX)

  • L'âge d'argent



  • La période soviétique

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LITERATURA RUSA--SEC.XIX – XX

 

Fiodor Sologub, 1863-1927

Dmitri Merejkovski, 1865-1941

Viaceslav Ivanov, 1866-1949

Constantin Balmont, 1867-1942

Maxim Gorki, 1868-1936

Ivan Bunin, 1870-1953

Alexandr Kuprin, 1870-1938

Leonid Andreiev, 1871-1919

Valeri Briusov, 1873-1924

Alexei Remizov,1877-1957

Andrei Belii, 1880-1934

Alexandr Blok, 1880-1921

Alexei.N.Tolstoi, 1882-1945

Evgheni Zamiatin, 1884-1937

Alexandr Beleaiev, 1884-1962

Velimir Hlebnikov, 1885-1922

Nikolai Gumilev,  1886-1921

Anna Ahmatova, 1889-1966

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Boris Pasternak, 1890-1960

Ossip Mandelstam, 1891-1942

Mihail Bulgakov, 1891-1940

Ilia Ehrenburg, 1891-1967

Marina Tvetaeva, 1892-1941

Constatin Paustovski, 1892-1968

Konstantin Fedin, 1892-1977

Vladimir Maiakovski, 1893-1930

Isaak Babel, 1894-1941

Boris Pilniak, 1894-1937

Serghei Esenin, 1895-1925

Mihail Zoscenko, 1895-1958

Ilf si Petrov, 1897-1937; 1903-1942

Valentin Kataev, 1897-1986

Andrei Platonov, 1899-1951

Vladimir Nabokov, 1899-1977

Iuri Olesa, 1899-1960

Leonid Leonov, 1899-1994

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LITERATURA RUSA--SEC. XX

 

Alexandr Fadeev, 1901-1956

Nina Berberova, 1901-1993

Nikolai Ostrovski, 1904-1936

Arkadi Gaidar, 1904-1941

Vasili Grossman, 1905-1964

Daniil Harms, 1905-1942

Mihail Solohov, 1905-1984

Varlam Salamov, 1907-1982

Ivan Efremov, 1908-1972

Iuri Dombrovski, 1909-1978

Victor Nekrasov, 1911-1987

Constantin Simonov, 1915-1979

Alexandr Soljenitin, 1918

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Alexandr Zinoviev, 1922-2006

Arkadi si Boris Strugatki,1925-1991; 1933-2012

Iuri Trifonov, 1925-1981

Andrei Siniavski, 1925- 1997

Cinghiz Aitmatov, 1928-2008

Vladimir Maximov, 1930-1995

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Vladimir Voinovici, 1932-2018

Vasili Axionov, 1932-2009

Robert Rojdestvenski, 1932-1994

Evgheni Evtusenko, 1933-2017

Andrei Voznesenski, 1933-2010

Bella Ahmadulina, 1937-2010

Valentin Rasputin, 1937-2015

Ludmila Petrusevskaia, 1938--

Venedikt Erofeev, 1938-1990

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Iosif Brodski, 1940-1996

Eduard Limonov, 1943--

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Ludmila Ulitkaia, 1943--

Victor Erofeev, 1947--

Svetlana Aleksievici,1947--

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Vladimir Sorokin, 1955--

Boris Akunin, 1956--

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Mihail Siskin, 1961--

Evgheni Vodolazkin, 1964--

Zahar Prilepin, 1975--

Guzel Iahina, 1977--

(Lista intocmita de I.M)

  • La période post-soviétique

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Écrivains franco-russes

Avant 1917, francophones et francophiles étaient communs dans la haute et moins haute noblesse russe, le français y étant la langue vernaculaire.

La longue tradition de Russes écrivant leurs ouvrages en français: Antioch Dmitrievitch Cantemir (1708-1744), diplomate et homme de Lettres, Gavril Romanovitch  Derjavine (1774-1816) considéré le plus grand poète russe avant Pouchkine, Denis Ivanovitch Fonvizine (1745-1792) dont les pièces de théâtre sont encore jouées de nos jours, Mikhaïl Vassilievitch Lomonossov (1711-1765), le fondateur de l’université de Moscou portant son nom, Alexandre Nicolaïevitch Radichtchev (1749-1802), exilé en Sibérie sous Catherine II pour ses descriptions socio-économiques en défaveur du régime, Alexandre Petrovitch Soumarokov (1718-1777) l’auteur du livret d’Alceste, le second opéra mis en musique sur un texte On pourrait adjoindre la comtesse de Ségur, née Rostopchine (1799-1874). En outre, des auteurs tels Tolstoï (1828-1910) avec Guerre et Paix, Tourgueniev (1818-1883) installé en France, traducteur de plusieurs auteurs russes et auteur de deux récits dictés à Pauline Viardot, et Dostoïevski (1821-1881) qui traduisit Eugénie Grandet en russe, dévoilent la tradition des relations interculturelles et littéraires perpétuée à la fin et au-delà du xixe siècle. Citons par exemple, Alexandre Blok (1880-1921) traduisant Rutebeuf et étudiant la littérature courtoise du Moyen-Âge français. Pour ces écrivains, l’Europe occidentale et, très certainement, la France représentent un modèle culturel. Ces auteurs ont indéniablement enrichi la civilisation européenne, grâce aux relations interculturelles ainsi que les nombreuses migrations.

Avec la Révolution de 1917, celles-ci – plus ou moins forcées – s’intensifient et entraînent l’exil d’un grand nombre d’habitants avec parmi eux plusieurs écrivains.

Tel fut le cas de Dimitri Merejkovski (1865-1941). Il est principalement l’auteur de romans historiques et figure parmi les écrivains les plus lus et les plus célèbres du début du xxe siècle.

Vladimir Nabokov (1899-1977) qui commença sa carrière en russe, écrivit une nouvelle directement en français, Mademoiselle O, pour – enfin installé aux États-Unis – poursuivre sa carrière littéraire en anglais.

Certains arrivent en France en tant qu’adultes tel Arthur Adamov (1908-1970), de son vrai nom Adamian, écrivain, traducteur et auteur dramatique français d'origine russo-arménienne. 

Chassée de Russie à la Révolution bolchevique, Ella Iourevna Kagan cherche et trouve refuge à Paris où elle épouse André Triolet et devient Elsa Triolet (1896-1970). Les échanges culturels et littéraires franco-russes institués par l’auteur sont à connecter à l’importance de son engagement politique avec les « sentiers de la création ». Première femme lauréate du Prix Goncourt en 1945, avec Le Premier accroc coûte deux cents francs, Elsa Triolet devient la muse d’Aragon.

D’autres suivent leurs parents comme Henry Troyat (1911-2007), de son vrai nom Lev Askanovitch Tarassoff. Troyat est un écrivain français d'origine russe, membre de l'Académie française. Il reçoit le prix Goncourt pour L'Araigne en 1938. Au cours de sa carrière particulièrement prolifique de romancier et de biographe, il écrit plus d'une centaine d'ouvrages (romans, nouvelles, essais biographies, pièces de théâtre)

Nathalie Sarraute (née Natalia Ilinichna Tcherniak), 1900-1999, vivra tour à tour entre la Russie, la Suisse et la France apprenant ainsi de 1902 à 1909, le russe, l’allemand et le français, sa langue d’expression littéraire. Brève carrière juridique pour Sarraute, qui très tôt troquera la toge contre la plume pour construire une œuvre comprenant essais, théâtre et romans.

Nina Berberova (1901-1993), s'installe à Paris en 1925. En 1950, elle émigre aux États-Unis. En France, elle a connu un grand succès à la fin de sa vie, et une bonne partie de ses œuvres seront publiées à titre posthume. Elle a écrit directement en français la première biographie du compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski, en 1936.

Vladimir Volkoff (1932-2005), né à Paris de parents russes émigrés, est un écrivain français, auteur de nombreux romans ayant trait notamment à l'histoire russe, à la guerre froide et à la guerre d'Algérie, d'essais consacrés à la désinformation, mais également dramaturge, poète, biographe et traducteur. Sa langue de prédilection pour l’écriture est le français, mais il a publié des romans en anglais et des textes en russe.   

Roman Kacew, mieux connu sous le pseudonyme Romain Gary (1914-1980), aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier, scénariste et réalisateur français, de langues française et anglaise.

La vie de Joseph Kessel (1898-1979) fascine tout comme celle de Romain Gary. Sa vision subjective de l’histoire contemporaine – où réalisme et partialité s’enchevêtrent – s’explique partiellement par son refus à devenir un écrivain de salon. Il parcourt le monde et s’engage comme correspondant de guerre dans l’Espagne de 1936 et la France pendant la Seconde Guerre mondiale

D’autres, encore, partiront longtemps après la Révolution, une fois le régime soviétique bien en place, que ce fut une décision parentale ou la leur.)

D’autres enfin s’installeront en France au moment de la perestroïka comme par exemple Andreï Makine dont toute la jeunesse, l’adolescence et la formation de jeune universitaire se situent dans son pays d’origine l’Union soviétique, de sa naissance (1957-) à son départ pour la France

Vladimir Fédorovski (1950-), ancien diplomate soviétique et historien reconvertit à l’écriture. À l’heure actuelle, Vladimir Fédorovski est un auteur franco-russe ayant troqué le bureau du diplomate pour celui de l’écrivain. Fédorovski, professeur à HEC-Paris, allie la précision de l’historien à l’art narratif du romancier. Il fut l’interprète de Brejnev, puis conseiller de Gorbachev et porte-parole du Mouvement pour les réformes démocratiques de ce dernier. Pour la plupart de ces auteurs, le choix de la France comme pays d’adoption est partiellement dicté par leur connaissance du francais

Andreï Makine (1957-), le benjamin des Goncourt franco-russes, entre en littérature par l’université avec une thèse de doctorat sur la littérature française à Moscou et une sur l’écrivain Ivan Bounine à la Sorbonne. Son installation à Paris vers trente ans et le passage définitif de l’écriture factuelle à celle fictionnelle engrangent celui de la langue scripturale, le français, qu’il ne délaissera plus.

(Compilation de sources web + « Ecrivains franco-russes », Contemporary French and Francophone Studies, Routledge, Volume 13, Issue 2, March 2009, 259, pp. 201-211)

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