UN AMOUR DE PROUST


Cet été, rattrapez le temps perdu…
Promenez-vous du côté de chez Marcel au bras de Céleste. Flânez sur la plage de Cabourg, laissez-vous charmer par Swann et Odette qui sait, peut-être retrouverez-vous Albertine ?
Une chose est sûre, vous allez adorer les madeleines !
Une sélection non-exhaustive qui vous est proposée par notre libraire Véronique.

À LA RECHERCHE, MAIS AUSSI… :


Quatre petits carnets qui témoignent des débuts hésitants de l’œuvre de Proust. À la recherche du temps perdu. Ils ont accompagné l’écrivain de 1908 à 1918.
Cette correspondance, publiée une première fois en 1954, a été rédigée de 1913 à 1921. Elle comprend les lettres que l’auteur a écrites à son ami d’enfance René Blum, à l’éditeur Bernard Grasset et à Louis Brun. Ces écrits retracent la genèse de la publication d’À la recherche du temps perdu et décrivent les stratégies mises en place par l’auteur pour en faire la promotion.
Compilation, publiée en 1927, de tous les articles de l’écrivain, parus entre 1892 et 1921 dans le Figaro, La revue blanche, La nouvelle revue française,… Les textes sont classés en quatre groupes : les salons et la vie de Paris, paysages et réflexions, notes et souvenirs, et la critique littéraire. Ils permettent d’appréhender l’évolution de sa pensée.

Entre 1893 et 1921, l’écrivain et le poète échangent plus de 300 lettres. Nourrie d’admiration et de jalousie, leur correspondance est l’occasion de réflexions sur l’inspiration et la création littéraire.

Ce recueil contient cinq préfaces de l’écrivain rédigées d’abord comme des témoignages d’amitié, mais qui, selon lui, sont aussi un moyen de développer des idées personnelles en prenant prétexte de l’œuvre  préfacée. Il y esquisse également quelques idées maîtresses de À la recherche du temps perdu.
Des exercices de style dans lesquels Proust raconte l’affaire Lemoine, une histoire d’escroquerie, en prêtant sa plume à Saint-Simon, à Balzac, à Michelet, à Flaubert, à Renan, à Henri Régnier, à Sainte-Beuve et aux Goncourt.
L’écrivain propose une analyse de style des poètes qui l’ont marqué : C. Baudelaire, J. Racine, N. Boileau,…
L’enfant veut lire, tout l’en empêche. Ce qui contrarie son plaisir divin l’augmente aussi. Une abeille, un rayon de soleil, l’heure du goûter ou du dîner, autant de freins et de souvenirs liés aux livres d’une façon impérieuse. Préface que Proust écrivit en 1905 pour sa traduction de Sésame et les lys de John Ruskin.
Cet ensemble de lettres concerne les années 1913 à 1918, et décrit notamment la relation passionnelle qui dura 18 mois entre Marcel Proust et Lucien Daudet et les souvenirs communs des deux écrivains.
400 lettres nous permettent de suivre jour après jour la naissance des œuvres de Proust, et nous familiarisent avec les pratiques éditoriales du début du siècle.
Recueil de vingt-trois lettres écrites par Marcel Proust a madame Marie Williams et trois lettres à son mari, le dentiste américain Charles D. Williams, qui étaient ses voisins au troisième étage du 102, boulevard Haussman, à Paris. Les deux épistoliers rivalisent de style pour parler du bruit causé par les travaux à l’étage du dessus, de la musique, de la maladie, la solitude,…
Les courriers de Marcel Proust envoyés à Pierre de Polignac, duc de Valentinois, qui inspira le personnage du comte de Nassau dans À la recherche du temps perdu. Ils témoignent de la relation entre les deux hommes, entre séduction, intelligence, passion et confessions.

LES CONTEMPORAINS

À partir d’une photographie tirée d’un fonds d’archives ayant appartenu au conseiller des grandes familles parisiennes Léon Bélugou, où ce dernier figure en compagnie de Marcel Proust, l’auteure se lance sur la piste de la construction de À la recherche du temps perdu. Elle s’attache à faire revivre ce que les yeux de l’écrivain ont vu et qui deviendra la matière de son œuvre.
Descendante de madame de Staël et de Necker, petite-nièce de la comtesse de Ségur et sœur des physiciens Maurice et Louis de Broglie, la comtesse de Pange, avant de devenir une personnalité de la scène littéraire, fut une petite fille modèle dans une société aux mœurs et à l’état d’esprit plus proche du siècle de Louis XIV que du nôtre. Elle restitue ce monde-là avec ironie.
Proust intime, tendrement raconté par sa gouvernante.
Recueil de photographies datant de l’époque de Proust contenant de nombreux portraits d’hommes et de femmes qui ont inspiré l’auteur d’À la recherche du temps perdu : aristocrates, bourgeois, artistes, actrices,… Destiné aux amateurs de photographies et à tous ceux qui s’intéressent à Proust et à son œuvre.
Un livre de souvenirs sur Marcel Proust, décrivant ses relations amicales avec une famille de la haute aristocratie roumaine.
Les souvenirs d’une des figures dominantes de la Belle Époque. Appartenant à l’une des plus anciennes familles de France, arrière-petit-fils du maréchal de Castellane et de la duchesse de Dino, arrière-petit-neveu de Talleyrand, il fut un dandy célèbre en même temps qu’un député actif siégeant à la chambre de 1898 à 1910.
Fils d’Alphonse Daudet, Léon Daudet a côtoyé très jeune le gotha littéraire et politique. Ses souvenirs sont extraits des neuf volumes de ses mémoires.
Robert Dreyfus fut l’ami de Marcel Proust dont il garda les lettres de jeune homme, pressentant en lui un futur génie. Elles témoignent de la vie et de la psychologie de l’écrivain et ont pour thèmes l’amitié, l’ambition, les femmes, les mondanités. Robert Dreyfus les a accompagnées d’un récit biographique et de portraits de son ami.
À travers ses mémoires, E. de Gramont évoque son illustre famille, ses premiers émois littéraires et ses amis écrivains.
Initialement parue en 1929, les mémoires de la femme de lettres racontent les débuts de sa vie d’adulte et dépeignent les souverains illustres, écrivains, artistes ou intellectuels qu’elle a fréquentés à Paris tel que le futur Edouard VII d’Angleterre, la comtesse de Chambord, Nicolas II, Marcel Proust, Edgar Degas, Auguste Rodin mais aussi Boni de Castellane ou la duchesse de Rohan.
Biographie des la muse qui inspira à M. Proust le personnage de la duchesse de Guermantes. Intellectuelle, mécène, militante et féministe autant de facettes de la personnalité de cette femme de la Belle Époque qui sont présentées ici. Prix Celeste Albaret 2015.
Figure de la vie littéraire à partir des années 1920, Jacques de Lacretelle (1888-1985), prix Fémina en 1922 avec Silbermann, a côtoyé des écrivains tels que Marcel Proust, Paul Morand, Jean Cocteau ou François Mauriac. Sa fille décrit l’intimité de ces personnages, leur vie mondaine, leurs voyages. Prix de l’Essai 2019 de l’Académie française
vitrine-proust-element-4-sépiaAUTOUR DE PROUST
Étude des sept tomes de À la recherche du temps perdu à travers ses grandes lignes fondatrices. Les auteurs abordent également la personnalité et la vie de l’écrivain.
Un siècle après la parution du premier volume de À la recherche du temps perdu, les auteurs examinent la politique de Proust, le regard qu’il portait sur les romanciers du XIXè siècle et sur l’histoire contemporaine, sa fortune critique dans les pays germanophones et au Japon.
L’universitaire explore la vie du baron Palamède de Charlus, l’un des membres éminents de la tribu Guermantes dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.
L’auteure, présidente du jury du cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec, a mené l’enquête pour identifier des personnes ayant pu côtoyer Marcel Proust, afin de comprendre quel genre de garçon il était dans sa jeunesse. Elle s’est fondée sur un album intitulé Confessions, appartenant à Antoinette Faure et contenant le fameux questionnaire de l’écrivain. Prix Céleste Albaret.
Brassaï découvre une relation entre la photographie et l’art même de Proust. Il voit dans sa technique narrative des changements de perspective, d’angle optique, des cadrages. Et surtout, il rapproche la mémoire involontaire de l’image latente telle qu’elle apparaît dans le bain du révélateur. Proust lui-même fait de la photographie une métaphore de la mémoire involontaire.
Dans ce dictionnaire thématique, les deux auteurs se sont réparti la tâche d’explorer de manière minutieuse la littérature proustienne, sans toutefois prendre le parti de revenir sur les aspects classiques. Prix Femina Essai 2013.
Une biographie qui explore le cheminement artistique et intellectuel de l’écrivain, cette recherche s’appuyant sur des documents issus de collections particulières et sur des entretiens. Elle retrace le parcours de Marcel Proust dans le contexte de l’époque, entre les débuts de la IIIe république et le déclin de l’aristocratie.
À la découverte de l’univers et de la personnalité de M. Proust, de son oeuvre et de son style littéraire. L’auteur étudie notamment la façon dont son grand roman, À la recherche du temps perdu, a considérablement marqué l’histoire de la littérature.
Rassemble les textes rédigés par l’éditeur disparu en 2018 consacrés à La recherche, présentés de façon thématique.Les caractéristiques du personnage proustien sont évoquées ainsi que la vision de l’amour, de la mort et de l’art qui se dégage de l’œuvre. Un autre texte établit un parallèle entre Proust et Chateaubriand. Enfin, une dernière étude examine le destin de La recherche.
Volume rassemblant les textes rédigés par Bernard de Fallois destinés à un public intimidé par l’œuvre, qui proposent des données biographiques et contextuelles ainsi qu’un recueil de maximes et de pensées glanées au cours des pages de À la recherche du temps perdu.
Une enquête qui retrace la découverte du manteau que Marcel Proust a porté durant de longues années, inséparable de sa légende, ainsi que l’histoire d’autres objets lui ayant appartenu (meubles, lettres, photos, livres rares,…), introduisant ainsi le lecteur dans l’univers de l’écrivain collectionneur.
Dans quels temps vivons-nous ? Marcel Proust a recherché « Le temps perdu » dans le « temps incorporé » du roman. Il a pensé et écrit une expérience du temps qui répond aux manques de la nôtre. Il nous apprend à perdre l’impatience, à retrouver les sensations sous les signes, à goûter la chair du monde… Du roman comme thérapie.
En 1919, l’académie Goncourt décerne le prix à Marcel Proust pour À l’ombre des jeunes filles en fleurs, face à Roland Dorgelés et son roman Les croix de bois, sur la Première Guerre Mondiale. Cette attribution provoque un scandale dans les cercles littéraires entre les tenants du naturalisme, qui saluent le talent de Proust, et ceux qui vilipendent son style et sa personnalité.
Une étude des rapports entretenus par Marcel Proust avec la maladie, la médecine et les médecins. L’ouvrage dresse le portrait des spécialistes ayant tenté de soigner l’écrivain asthmatique, analyse la présence de la maladie dans son oeuvre, mais aussi ses connaissances médicales, sensibles dans sa correspondance.
L’œuvre de Marcel Proust est abordée à travers les lectures qu’il a faites pendant son enfance et son adolescence. L’auteure retrouve dans les ouvrages de l’écrivain les influences de Baudelaire, Ruskin, Racine, Balzac,…
Après leur première rencontre Gaston Gallimard a écrit : « Ainsi j’avais connu en une seule fois tous les traits qui composent sa figure : cette taquinerie entêtée, cette bonté masquée, cette autorité généreuse, et cette gentillesse, cette perspicacité, qui le rendent inoubliable. »
Harold Pinter, célèbre auteur de théâtre britannique, s’est lancé dans le projet d’adaptation de l’œuvre de Proust, avec le cinéaste américain Joseph Losey. Cet ouvrage traduit à la fois une puissante analyse du chef-d’oeuvre et une mise en perspective cinématographique de qualité.
Un choix de citations fait voir l’auteur d’À la recherche du temps perdu sous un jour méconnu et témoigne de la finesse et de l’élégance de son humour.
Au printemps 1922, Marcel Proust annonce à sa gouvernante qu’il a terminé son oeuvre romanesque. Se sachant condamné, il lutte encore quelques temps pour corriger son immense chef d’oeuvre. Le 18 novembre, il meurt âgé de 51 ans.
L’auteur se demande pourquoi Marcel Proust, après avoir livré et remporté une véritable guerre contre sa mère, a été amené peu à peu à se considérer comme un auteur désespéré, imposant un culte maternel inguérissable.
En 1921, Proust souhaite publier sous pseudonyme un texte critique de À la recherche du temps perdu, signifiant ainsi que l’auteur est toujours l’autre. Michel Schneider s’empare de cette idée pour écrire une histoire de dédoublement, de critique littéraire, de feintes et d’immortalité.
Une étude sur les thématiques communes à Freud et Proust. Du rêve jusqu’à la mort, l’auteur éclaire les discours de l’un par rapport à l’autre pour ne former qu’un propos unique.
Recueil de textes de Jean-Yves Tadié contenant des commentaires sur Marcel Proust et Alexandre Dumas, des notes de lecture parues dans la NRF, des critiques de films et de concerts, des récits de voyage…
« Quelle étrange abomination Proust a-t-il pu commettre pour s’attirer la rage et le mépris de ses contemporains?… Proust a perpétré le plus fabuleux des crimes, et ce crime porte un nom : Albertine. Albertine ou l’écriture faite femme. Albertine ou la femme faite lesbienne. Par la grâce de l’hétérosexualité dans l’âme du très glorieux Marcel Proust. »

PROUST EN FICTION

La présidente de la Proust association a réuni, dans la maison de tante Léonie, des professeurs du monde entier pour leur révéler une découverte extraordinaire. Alors que s’ouvre, à Saint-Sauveur-En-Puisaye, le séminaire consacré à la naissance de Claudine, deux suicides viennent endeuiller la ville natale de Colette.
De combien de meurtres l’œuvre  de Proust sera-t-elle responsable ? La présidente de la Proust Association a réuni,  dans la maison de tante Léonie, des professeurs du monde entier pour leur révéler une découverte extraordinaire… Roman à suspense à mi-chemin entre Agatha Christie et David Lodge, où l’auteure s’amuse à brosser des portraits au vitriol du monde universitaire qu’elle connaît bien.
La vie imaginaire de Vinteuil, musicien mystérieux et fictif évoqué dans l’œuvre de Proust À la recherche du temps perdu. Le portrait de l’artiste, l’écriture de sa célèbre Sonate pour violon, sa vie amoureuse ou encore la relation sulfureuse de sa fille sont dévoilés au travers de la vie politique et artistique de la France du XIXè siècle. Premier roman.
Versailles, en 1906, Marcel Proust, endeuillé par la mort de sa mère, s’installe à l’hôtel des Réservoirs et se lie d’amitié avec Noël, le jeune coursier de l’établissement, qui travaille également, pour une agence de détectives. Reclus dans sa chambre, le futur romancier se distrait en élucidant les faits divers de l’époque avec son nouvel ami. Premier roman.
À paris, en 1907, Noël travaille pour une agence de détectives. Reclus dans sa chambre, Marcel Proust, futur romancier, se distrait en élucidant les faits divers de l’époque (adultères, crimes, vols;…) avec son jeune ami.
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PROUST À LA RADIO

Dissocier Proust de son œuvre, est-ce possible ? Peut-on raconter la vie de l’auteur sans utiliser les souvenirs qu’il aurait partagés dans « La Recherche »  ? C’est ce que fait Jean-Yves Tadié, qui nous fait découvrir ce qui, chez l’auteur, se trouve « hors » de l’œuvre magistrale.


Il y a cent ans, le 10 décembre 1919, Marcel Proust remportait le prix Goncourt pour son livre « A l’ombre des jeunes filles en fleurs ».

La monumentalité de la « Recherche » tient au fait que cette œuvre inclus toute la culture, et donc toute la littérature. Depuis la littérature ancienne jusqu’à Baudelaire. Tout est là, passé au tamis d’un esprit subtil. Il y a une dimension poétique, comique, tragique et politique.

Il y a 100 ans, Marcel Proust recevait le Prix Goncourt pour « A l’ombre des jeunes filles en fleurs »… Aujourd’hui, nous partons à la recherche de Vinteuil, le compositeur inconnu. Jérôme Bastianelli publie « La vraie vie de Vinteuil » (Grasset), une biographie du compositeur fétiche de Swann…

  • Tout l’été, retrouvez la “Grande traversée” sur Céleste Albaret, qui sera diffusée France Culture du 29 juillet au 2 août de 9h06 à 11h. 
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