Naissance (6 avril 1483) et enfance à Urbino (une petite ville du nord de l'Italie) où son père a un atelier de peintre. le fils se révèle trés doué et précocedans l'atelier de son père.
Cette ville est dominée par la famille des Montefeltre.
Le petit Raphaël n'a que 11ans quand il devient orphelin. Il sera protégé par la duchesse d'Urbino.
A 17 ans, il part vers Pérouse (Pérugia en Italien). Il va dans l'atelier du meilleur peintre local, appelé le Pérugin. Trés vite, il dépassera son maitre et signera ses oeuvres "Raphaël Urbinas" ou "Raphaël d'ubino). Il recevra des commandes de ses protecteurs d'Urbino et se partagera entre Pérouse et Urbino.
Le Perugin dont Raphaël sera l'élève :
Fichier:Pietro Perugino cat06.jpgDescription de cette image, également commentée ci-après
Adoration des mages-(1470-1473 ou 1476) et son autoportrait  (du Perugin).
A florence Raphaël devientla spécialiste des madones ( des vierges Marie avec l'enfant jésus). Les Français ont fait l'acquisition de l'une d'elle :
Fichier:Carte foyers renaissance italie.jpg

 localisation des foyers d'art à la RENAISSANCE
Exemples  de commande : "St George terrassant le dragon" :
Image illustrative de l'article Saint Georges et le Dragon (Raphaël, National Gallery of Art)
En 1905 et conservé au musée de Washington. Autre version de Saint-Georges et le dragon
                                                                      conservée au musée du Louvre et légèrement antérieure.
Saint- Georges a brisé sa lance et réalise un assaut final avec son sabre.
Le décor est constitué d'un paysage, avec collines et arbrisseaux. Saint Georges sur son cheval cabré à gauche, transperce de sa lance le dragon. La lutte est savamment composée sur des lignes qui mettent en évidence le duel. La lance et la jambe du saint sont parallèles et affronte de face le corps du dragon à terre appuyé sur une relief rocheux.
Le saint sur la selle de sa monture blanche, est équipé d'une armure étincelante et d'un heaume crêté et auréolé ; sa cape est gonflée par l'action.
A 21 ans, Raphaël décide d'aller à Florence, capitale des arts où travaillent deux autres peintres célèbres de cette Renaissance : Léonard de Vinci et Michel-Ange. Il part avec une lettre de recommandation de la duchesse d'Urbino.
Raphaël ne tarde pas à se faire connaitre et à bien regarder ses maitres, particulièrement des oeuvres de Léonard.
Raphaël va bénéficier de l’influence de ces deux grands maîtres qui vont achever sa formation. Léonard de Vinci le reçoit dans son atelier.. Il réalise une série de Vierges et de Madones : la vierge dans la prairie (1506) la Vierge au chardonneret (1507), et aussi La Dame à la Licorne. Bien qu’étant devenu un peintre indépendant, il continue d’étudier les méthodes d’autres grands maîtres, tels Léonard de Vinci, Michel-Ange ou encore" Fra Bartoloméo".
Fichier:Raffael 031.jpgImage illustrative de l'article La Dame à la licorne (Raphaël)
"La vierge au chardonneret" (1507)         -       La Dame à la Licorne (1506)

A Florence Raphaël devient un spécialiste des madones  (des Vierge-Marie avec l'enfant Jésus). Une fut acheté par les collections royales françaises :
Image illustrative de l'article La Belle Jardinière (Raphaël)
La belle jardinière (1508)

Le tableau a été acquis à Sienne pour le compte du roi de France François Ier, qui l'emmena à Paris. L'œuvre eut à l'époque un grand succès et elle a été copiée par les plus grands peintres de l'époque. Il en existe donc de nombreuses répliques.

Désigné dans les inventaires royaux comme La Sainte Vierge en paysanne, sa désignation de Jardinière lui est donné d'abord vers 1720


Insolite

Le message secret caché dans la Sainte Famille de Raphael


David
Écrit par David
L’une des peintures les plus fabuleuses faisant partie de la collection du Prado est celle réalisée par le célèbre peintre italien Raffaello Sanzio da Urbino (1483-1520), mieux connu sous le nom de RaphaelShMadrid vous la présente aujourd’hui.

La Perle de la collection


Photo de Anthony Stephan
Avec Michelangelo et Leonardo da Vinci, Raphael forme la trinité traditionnelle des grands maîtres de la Haute Renaissance. L’exceptionnelle peinture de Raphael, qui est située au musée Prado dans le couloir 49 (emplacement sujet à changement), est une image de la Sainte Famille connue aussi sous le nom de « La Perle » (La Perla en espagnol), puisqu’il s’agit de la peinture préférée du Roi Philippe IV parmi toutes celles de sa collection. Il y a quelques désaccords quant à savoir qui l’a peinte mais le dessin de la composition est généralement attribué à Raphael, avec la collaboration de l’un de ses étudiants, Giulio Romano. La peinture représente une scène de la sainte famille existante, de Marie regardant le petit Jésus et du petit Saint Jean le Baptiste qui porte un vêtement en poil de chameau, tel qu’écrit dans la Bible. Se tenant à côté de Marie se trouve sa cousine Sainte Elisabeth, qui tomba enceinte, par miracle divin, de Saint Jean a un âge très avancé, tandis que Saint Joseph est assis en arrière-plan sur la gauche. Elles regardent leur enfant tandis que Marie met un bras réconfortant autour d’Elisabeth, qui lui a certainement déjà exprimé ses craintes au sujet de l’avenir incertain.

Message secret

Le secret se trouvant derrière la peinture est le fait que ces quatre saintes personnes n’ont en fait jamais été mentionnées ensemble dans un passage de la Bible à ce stade. Ces deux enfants se rencontreront mais seulement plus tard, en tant qu’adultes, lorsque Jésus sera baptisé et cette scène n’a jamais eu lieu dans la Bible et a complètement été inventée par Raphael. Pourquoi donc Raphael a-t-il peint exactement cette scène en particulier ? L’une des théories qui revient souvent dit que Raphael a basé la scène sur le manuscrit secret d’Apocalypsis Nova (ou Nouvelle Révélation). Ce manuscrit secret, et jamais publié officiellement, fut écrit par le moine portugais Amadeus Menezes da Silva. Son manuscrit polémique a été hautement critiqué par l’Église de l’époque puisqu’il est rempli d’idées non-orthodoxes et donc interdites. Il est plus que probable que Raphael avait connaissance de l’existence de ce manuscrit qui circulait dans les cercles d’érudits européens de l’époque et que cette peinture est une référence secrète de Raphael au dit manuscrit.

Expression de la fin du monde


Photo via Pixabay
En 1518, lorsque la peinture a été réalisée, l’Europe était sur le point de subir un bouleversement saint. L’influence de l’Église allait considérablement diminuer suite aux idées de Luther, des scandales de corruption au sein du Vatican, de l’Islam et de la découverte de l’Amérique du Sud. En plus de cela, un événement apocalyptique fut prédit pour 1524 disant que le monde finirait bientôt, augmentant ainsi l’intense sentiment général de peur et de malédiction. C’était, à l’évidence, un temps très incertain en Europe alors et en peignant cette scène extraordinaire, Raphael a probablement essayé d’exprimer tous ces sentiments incertains dans cette peinture exceptionnelle et magnifique en se référant aussi secrètement au manuscrit de l’Apocalypsis Nova. Vous pouvez trouver une copie du manuscrit d’Apocalysis Nova dans la bibliothèque du monastère royale de San Lorenzo del Escorial.