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samedi 14 mars 2020

UN BLOG DESPRE BAROC (FOARTE BOGAT)


LE XVIIe siècle
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MONDAY, NOVEMBER 17, 2008


Le baroque est un style qui naît en Italie à Rome, Mantoue, Venise et Florence à la charnière des XVIe et XVIIe siècles et se répand rapidement dans la plupart des pays d’Europe. Il touche tous les domaines artistiques, sculpture, peinture, littérature, architecture et musique et se caractérise par l’exagération du mouvement, la surcharge décorative, les effets dramatiques, la tension, l’exubérance et de la grandeur parfois pompeuse.

Il poursuit le mouvement artistique de la Renaissance artistique, le néoclassicisme lui succède à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Naissance du concept de baroque

Le terme « baroque », comme la plupart des périodes ou désignations stylistiques, est inventé postérieurement par la critique d'art et non par les praticiens des XVIIe et XVIIIe siècles. Ceux-ci ne se pensaient pas baroques mais classiques. Ils utilisent les formes du Moyen Âge, les ordres classiques, les frontons, toute une modénature classique issue des modèles gréco-romains. Il est né a Rome à la fin du XVIe s.


Le mot baroque est donc, selon cette définition, un terme technique de joaillerie, d'origine portugaise qui désigne l'irrégularité d'une perle. Ce terme est issu de la critique d'art. Il peut s'appliquer à une esthétique et à une vision du monde qui se répandent à partir de l'Italie dans toute l'Europe à la fin du XVIe siècle.

Le mot est issu du portugais barroco. Contrairement à ce que la vulgate, toujours reprise en ce domaine, tente de faire croire, le terme ne désigne pas d'abord la fameuse perle irrégulière mais une réalité géologique. En effet, un barroco en portugais désigne un gros rocher de granit à la rondeur irrégulière, le mot est dans ce cas utilisé comme substantif. Ce n'est qu'ensuite qu'il désigne la perle irrégulière, mais alors il est utilisé comme adjectif. Dans les deux cas, nous avons affaire à une réalité irrégulière, d'ordre minéral, dans le gigantisme d'une part, et d'autre part dans la préciosité.

Ce mot peut être considéré, selon le cas, comme positif ou négatif. Si, en Angleterre ou en Espagne, le terme a simplement défini une période historique, en France, son sens a pris celui de l'irrégularité, de l'insolite. En effet, le terme désignait d'abord une œuvre mal bâtie, bizarre, avant d'être utilisé pour désigner de façon élogieuse l'originalité des écrivains du début du XVIIe siècle.

Il pourrait également provenir d'une appellation latine d'un syllogisme : baroco, syllogisme qui est en fait un erroné.

En 1694 (en pleine période baroque donc), le mot, pour l’Académie française « se dit seulement des perles qui sont d’une rondeur fort imparfaite. Un collier de perles baroques »1. Près d’un siècle plus tard, en 1762, alors que le baroque s’achève, outre sa première signification, et toujours selon la même Académie, « il se dit aussi au figuré, pour irrégulier, bizarre, inégal. »2. Au XIXe siècle, pour la sixième édition de son dictionnaire, l’Académie inverse l’ordre des définitions : les perles passent au second rang et le sens figuré au premier. C’est en 1855 que, pour la première fois, le mot est utilisé pour décrire la période et l’art succédant à la Renaissance sous la plume de l’historien d’art suisse Jacob Burckhardt dans Le Cicerone3. Ça n’est pas un hasard si c’est dans le monde allemand que naît cette acception du mot, les Français et les Anglais disposent de leurs rois pour décrire l’évolution des styles (voir style Louis XIV, etc.) alors qu’à l’époque l’Allemagne est divisée en une myriade de micro-États, le Kleinstaaterei.

Il faut attendre une génération et 1878 pour que le « style baroque » fasse son entrée dans le Dictionnaire de L’Académie française et que la définition perde un peu de son caractère dépréciatif4. Il est vrai que l’impératrice Eugénie a remis au goût du jour les mignardises et le style Louis XV et qu’est né, ce que nous appelons le néobaroque5 : la réhabilitation peut commencer et Wölfflin écrire son œuvre pour nous éclairer sur ce qu’est ce baroque si complexe, tourmenté, irrégulier et, au fond, plus fascinant que bizarre…

L’historien d’art d’origine suisse Heinrich Wölfflin (1864–1945) dans son livre Renaissance et Baroque 6 définit le baroque comme un « mouvement importé en masse », un art antithèse de l’art de la Renaissance. Il ne fait pas de distinctions entre le maniérisme et le baroque, ce que font les auteurs modernes, et il ignore sa phase plus récente, le rococo qui s’épanouit dans la première moitié du XVIIIe siècle. En France et en Angleterre, son étude n’est prise au sérieux qu’à partir de l’influence prédominante que Wölfflin acquiert au sein de l’école germanique.


La littérature baroque appartient à un grand mouvement européen, non seulement littéraire mais plus généralement artistique, le baroque.

La littérature baroque s'inscrit dans un véritable courant artistique baroque tout entier, il y a la peinture baroque, la sculpture baroque, la décoration baroque... Le baroque se caractèrise par un luxe de détails, de richesse... Le baroque laisse souvent libre cours à une sensibilité fantasque et tourmentée, hantée par le pessimisme chrétien (par exemple Jean de Sponde). Les couleurs baroques sont vives, les actions sont violentes. Les plus fameux écrivains baroques sont William Sheakespeare en Angleterre et Pierre Corneille en France. En Espagne, il est représenté notamment par le gongorisme. Le théatre baroque a pour caractéristiques :

1. Sa violence. Bien que la violence d'une uvre soit une appréciation personnelle, le baroque, comparé avec l'autre mouvement littéraire de se siècle, le classicisme, peut être considéré comme violent. On y voit des meurtres, des suicides, des duels sur scène.

2. Son attrait pour l'illusion. Le monde baroque est constamment remis en question. La vérité est continuellement cachée. Le personnage se trompe sur les autres, mais aussi sur lui-même.
Mais le baroque, c'est aussi la poésie... s'inspirant de Pétrarque, les poètes baroques ne sont plus Pétrarquistes, comme les humanistes, mais néo-pétrarquistes. La poésie baroque se caractérise
par :

1. Les thèmes pessimistes. Le monde néo-pétrarquiste est souvent noir.

2. L'analyse de la passion. Les sentiments sont explorés, expliqués, décrits, analysés...

3. L'intervention du mythe. Méduse, Prométhée, Médée reviennent souvent dans les uvres baroques...

En France, la littérature baroque peut se situer environ entre la mort de Pierre de Ronsard en 1580 et le début du règne de Louis XIV (avec l’avènement du classicisme).
On distingue d’un côté les écrivains protestants comme Théodore Agrippa d'Aubigné et les écrivains catholiques comme Pierre Corneille, ou encore ceux qui se reconvertirent tels Jean de Sponde ou Théophile de Viau.

Mais si le style baroque fut réputé de son temps, on ne le redécouvrit que vers la fin de la Seconde Guerre mondiale pour l’art, et dans les années 1930 pour la littérature, avec le livre Eugenio d'Ors, Du baroque, puis dans son sillage les travaux de nombreux historiens de la littérature1 dans les années 19502.

Émergeant en période de crise, le baroque s’oppose au classicisme. On parle d’élan « dionysiaque » opposé au mouvement « apollinien ».

Le baroque littéraire

Ce courant littéraire offre quelques lieux communs représentatifs : mêler les contraires (le vrai et l'illusion, le grotesque et le sublime) ; développer l’imaginaire ; exprimer des sentiments et des sensations; mais aussi l'abondance des détails et des couleurs, des formes et des parfums. La mort est souvent un thème récurrent dans les oeuvres baroques. L’esthétique baroque est le foisonnement de l’écriture de la surcharge, dominée par des personnages mystérieux « portant un masque » (ex : Dom Juan avec une duplicité acharnée.)

On a donc une récurrence de thèmes comme l’inconstance, l’illusion (pièce de théâtre l'Illusion comique de Corneille), les figures minérales, la métamorphose (avec les tableaux d’Arcimboldo), le rêve, le songe (la Vie est un songe de Calderòn de La Barca), le sommeil, le corps humain, la vanité des choses (« Vanité des vanités, tout n’est que vanité »).

En poésie, on assiste au développement du sonnet et des odes pindariques ou anacréontiques, avec des poètes extrêmement originaux qui s’illustrent grâce à leur esprit libertin comme, par exemple, Tristan L'Hermite ou Théophile de Viau, considérés comme des libres penseurs refusant les dogmes et les principes.




Une façon de voir la vie

Le baroque est une façon de voir la vie, donc de la représenter. Dans une époque où l'individu est sollicité tout à la fois par l'exhibition de la splendeur royale, le luxe éphémère des fêtes princières, les mises en scène grandioses de la liturgie catholique, la littérature participe à cette théâtralisation généralisée.

Cette esthétique prend, dans le temps et dans l'espace, des formes diverses, du lyrisme énigmatique de Góngora à la violence crue du théâtre élisabéthain, de l'humour du roman picaresque à l'extase visionnaire de la poésie religieuse.

La littérature baroque cherche à saisir l'homme de son temps, qui se veut un être d'excès et de métamorphose : elle se fait donc subtile et violente, s'abandonnant tour à tour à l'éclat des images et aux ténèbres d'une méditation qui ressasse l'angoisse de l'être. Elle s'exprime par le goût pour le grandiose et le pathétique, les subtilités psychologiques, l'étrange, et, sur le plan de l'expression, par l'abus des images et des formules compliquées.

Contextes et enjeux de la littérature baroque

Dans l'Europe du dernier quart du XVIe siècle, bouleversée par les guerres religieuses, l'apparition de mentalités nouvelles fonde une esthétique qui, tout en continuant à se réclamer d'une tradition antique, engendre des formes et des styles nouveaux, destinés à impressionner la sensibilité du lecteur ou de l'auditeur.

Les auteurs marquants de ce mouvement sont, en Espagne : Lope de Vega, Calderón, Góngora ; en Italie : Marino ; en Angleterre : Crashaw, Lyly ; et, d'une manière plus modérée, en France : Agrippa d'Aubigné, Saint-Amant, Scarron, Corneille à ses débuts. En Allemagne, elle se manifesta jusqu'au milieu du XVIIIe siècle : Opitz, Gryphius, Grimmelshausen, Lohenstein, Hofmann von Hofmannswaldau.

L'activité de l'écrivain est commandée par les forces collectives – mécénat royal ou princier, prosélytisme religieux, jeux des salons –, la littérature apparaissant comme l'instrument d'une conquête des esprits. Mais l'écriture exprime aussi une sensibilité personnelle, qui témoigne d'un besoin de repères dans un univers flottant ; elle fait appel à la sincérité, à l'émotion, à l'originalité : Montaigne, écrivant sur lui-même, installe ainsi le «moi» du créateur au centre du monde. Les œuvres sont «ouvertes», offrant des pistes et des sens multiples et laissant au lecteur une grande part d'initiative dans leur interprétation.

Le baroque comme double code de vie mondaine et littéraire a été théorisé par l'espagnol Baltasar Gracián dans Finesse et Art du bel esprit (1642-1648).

Thèmes baroques

Un thème lancinant domine tous les autres, celui de l'inconstance des choses humaines, existence, entreprises, sentiments. L'eau, image du temps qui coule et des biens qui vous échappent, est ainsi présente dans toute la littérature baroque, des tempêtes de Shakespeare aux bassins plus calmes des sonnets précieux. Les amours meurent, la chair se décompose, les passions s'effacent : l'Homme traverse un monde d'illusions. D'où une recherche exacerbée de la permanence et de l'équilibre, qui s'incarne dans un style tout en antithèses et en symétries.

D'autre part, les progrès scientifiques s'accompagnent d'une vive curiosité pour les phénomènes de perception, les métamorphoses, le théâtre à machines, le monde des rêves et des fantasmes. L'un des contrastes fondamentaux qui organisent la pensée baroque est celui de la simultanéité de l'être et du paraître, de la réalité et de l'apparence, dans la même personne ou le même objet.

La littérature s'attache ainsi à cerner la notion d'individu en plaçant ses héros dans un monde instable, parcouru par des masques et dominé par la mort. C'est le monde des romans picaresques espagnols ou des héros de Grimmelshausen, c'est aussi le monde de l'héroïsme cornélien et celui des visions surnaturelles, depuis les enchantements du Tasse et les fulgurances eschatologiques d'Agrippa d'Aubigné ou de John Milton jusqu'aux romans utopiques de Cyrano de Bergerac.

Modes d'expression du baroque littéraire

Dans la recherche de l'effet, l'appel à la sensualité est systématique et la rhétorique exaspère les passions, notamment dans l'art oratoire d'apparat, les sermons et surtout le théâtre. L'expression figurée – métaphores, allégories, fables et emblèmes, équivalents littéraires des volutes et spirales du baroque architectural – multiplie les images redondantes, en écho : les structures semblent disparaître sous l'ornement superficiel, alors que la progression, même métaphorique, reste rigoureuse. Antithèses et paradoxes traduisent l'incompréhension devant le mystère et le mal, fonds d'angoisse qui habite la littérature, jusqu'aux œuvres de dérision, relevant du grotesque ou du burlesque. Ombre et clarté, savoir et ignorance se résolvent en oxymorons, procédés rhétoriques associant deux mots évoquant des idées contradictoires («obscure clarté», «mort vivante»).

Le théâtre

Le baroque littéraire assure avant tout la promotion des genres dramatiques ; le théâtre est le meilleur trompe-l'œil de la vie : pastorale, puis drame en Espagne (Tirso de Molina, Calderón, Lope de Vega) et, en Angleterre (Shakespeare), ballet de cour, puis opéra. La tragi-comédie et ses rebondissements s'inscrivent parfaitement dans cette esthétique contrastée.

Le roman

Quant au roman, il déroule dans des récits aux épisodes innombrables la peinture d'amours contrariées, où les développements érudits succèdent aux conversations galantes : l'Astrée (1607-1619) d'Honoré d'Urfé sera le modèle de ce genre à succès qui engendrera, par réaction, des œuvres triviales, les «romans comiques».

La littérature française se détachera la première des modèles baroques, pour se tourner dès les années 1640 vers la voie classique. Les milieux mondains exercent une censure des exubérances sociales et esthétiques, renforcée par les premières institutions littéraires, notamment les académies, face à une cour qui reste le haut lieu du baroque, de l'ostentation, de la richesse des signes esthétiques.

Caractéristiques du baroque

Le baroque efface volontiers les frontières entre la vie et la mort, le rêve et la réalité, le vrai et le faux. Il imagine le monde comme un théâtre et la vie comme une comédie. Il aime la surprise, l'héroïsme, l'amour et la mort. Il insiste aussi sur les différences entre les êtres, les sentiments et les situations. C'est un style plein de diversité et de contradictions.
Il manifeste, en littérature, le goût des antithèses, des décalages, des hyperboles, et surtout des métaphores qui relient des univers différents.
Préciosité et burlesque, deux autres mouvements esthétiques du XVIIème siècle, dérivent de cette sensibilité baroque.

Le goût baroque

Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi ! Si le baroque aime les créations complexes, elles doivent être cependant soigneusement calculées et montrer la capacité créative et l'habileté de leur auteur. Car la composition baroque est fondée sur des symétries, des images saisissantes. L'architecture, la sculpture, la peinture présentent une sorte de spectacle dynamique et exalté, qui veut éblouir, étonner, toucher les sens. Pour y arriver, l'esprit doit maîtriser ses oeuvres : ce n'est pas, malgré l'apparence, le règne de la spontanéité et l'improvisation. C'est au contraire la pratique d'un art savant, qui utilise la raison pour créer du mouvement et de la couleur.

Opposition baroque - classique

Le baroque est souvent défini comme le contraire du classicisme : l'esthétique classique est stricte ; elle enferme les formes dans des lignes droites, harmonieuses certes, mais figées. Le baroque privilégie la matière colorée et les formes en mouvement, les courbes, les métamorphoses. Il ne fait qu'indiquer des directions et vit dans la diversité. Si le classique éprouve une fascination pour la clarté, le baroque privilégie les contrastes en faisant ressortir la lumière de l'ombre. Le classique veut être stable, profond et universel, comme le monde tel qu'on le rêve à l'époque de Richelieu et sous le roi Louis XIV. Le baroque, lui, souligne le fait que le monde est inconstant, et que le temps s'écoule, en transformant les êtres et les choses.
( Azadunifr )

La période Baroque(1598-1630)

Le mouvement baroque apparaît à la fin du XVIe siècle et se termine autour du milieu du XVIIe siècle.

C’est période historique située entre la Renaissance et le classicisme, période placée sous le signe de l'irrégularité, du spectaculaire, de la métamorphose, de l'éphémère, de l'illusion et de l'identité vacillante. Le baroque est né en réaction contre l'austérité protestante. Il est attaché à une conception d'un monde instable, d'un monde en transformation incessante. Ce courant est avide de liberté et ouvert à la complexité de la vie. c’est un style architectural qui s’est développé du XVI au XVIIème siècle , caractérisé par la liberté des forme et la profusion ornements qui est à l’opposé du classicisme . Le Baroque accompagne ainsi le développement d'une spiritualité nouvelle en France qui se définit à partir du Concile de 30 (1545-1563) en réaction au protestantisme qui prône un art plus sobre, plus sévère et se caractérise par une exubérance au service de la foi catholique. ". Le mouvement baroque cherche à surprendre. Il souligne la liberté de l'imagination, le mouvement et la profusion ornementale caractérisent ce style. L'illusion d'optique, rend incertaines les limites entre la peinture, la sculpture et l'architecture. La réalité humaine, la grandiosité et le clair-obscur sont devenus importants.


C'est un mouvement qui dominera l'Europe du XVIIe siècle. Peu violent en France, il se développe sous l'influence avant tout de l'Italie et représente la tendance principale des années 1598 - 1630. Le baroque est né en réaction contre l'austérité protestante. Il est attaché à une conception d'un monde instable, d'un monde en transformation incessante. Ce courant est avide de liberté et ouvert à la complexité de la vie. En littérature il comporte une multitude de tendances contradictoires mais peut se concentrer autour de quelques principes communs: goût de la sensualité, des extrêmes, de l'ornementation, du langage à effets. Les genres privilégiés du baroque sont la poésie, le théâtre, le roman.

Durant la période de transition qui va de 1630 à 1661, le baroque, bien que peu à peu supplanté déjà par le classicisme, continue à jouer son rôle. Il est présent dans le courant précieux, le courant burlesque et le courant libertin. Cependant ces trois courants ne se confondent pas avec le baroque mais chacun développe, de façon privilégiée, un de ses aspects.

il cherche à renouveler la vision de la réalité en mettant en scène les métamorphoses du monde et les illusions de l'âme humaine.Le terme 'baroque' veut dire "bizarre" ou "excentrique" . Le mouvement baroque cherche à surprendre. Il souligne la liberté de l'imagination, le mouvement et la profusion ornementale caractérisent ce style. L'illusion d'optique, rend incertaines les limites entre la peinture, la sculpture et l'architecture. La réalité humaine, la grandiosité et le clair-obscur sont devenus importants.

Les caractéristiques du baroque

L'une des grandes idées du baroque est que le monde est en train de se construire. Rien n'est définitif. L'univers n'est pas donné une fois pour toutes, mais est sans cesse en évolution. Le baroque refuse le figé. Il est convaincu que tout se modifie, que tout se transforme, que tout se change. Il est, par exemple, très sensible à la nature, parce que, pour lui, les modifications qu'elle subit, la succession des saisons, sont des signes palpables de ces transformations incessantes.

L'homme baroque refuse de s'enfermer à l'intérieur de lui-même. Il est largement ouvert sur l'extérieur. Il aspire à s'emparer de toutes les expériences qui s'offrent à lui, à les utiliser pour son épanouissement comme remèdes à l'aliénation. C'est pourquoi les romans de l'époque sont emplis d'événements et se déroulent dans des lieux multiples et divers.

Le baroque rejette l'absolu : il ne croit pas en des vérités définitives, mais pense au contraire que tout relève des apparences. Ce qui compte pour lui, n'est pas ce qui est, mais ce qui paraît être.

Le goût de l'ornement, voire de la surcharge, l'attirance pour le mouve ment et pour la ligne courbe, le culte du lyrisme et du pathétique, la recherche du concret manifeste dans l'emploi des images autant de traits qui donnent à l'expression baroque une grande sensualité.
La pensée libertine

Le mot libertinage ne désigne pas, comme aujourd'hui, la pratique de moeurs dissolues. Il s'applique à un mouvement de contestation qui refuse l'idéologie dominante.

Les libertins partent d'une conception philosophique, le matérialisme, qui explique tout à partir de la matière. Ils contestent Dieu. Ils remettent ainsi en cause la validité d'une société et d'une monarchie dont le pilier principal est la religion.

La morale des libertins s'inscrit dans cette perspective : Dieu n'existant pas, l'homme doit réaliser son épanouissement sur cette terre, recher cher les plaisirs offerts par la nature, mais avec une certaine modération dictée par la raison.

1. cherche à renouveler la vision de la réalité
2. métamorphoses du monde et illusions de l'âme humaine


1. jean de Sponde (1557 - 1595) ; poésie lyrique : Stances sur la mort

2. Théophile de Viau (1590 - 1626) ; poésie lyrique : Oeuvres

3. Agrippa d'Aubigné (1552 - 1630); poésie épique : Les Tragiques

4. Corneille (1606 - 1684 au début de sa carrière) ; théâtre : L'Illusion comique

( Azadunifr )


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