Partie B: LA MUSIQUE
Publié le 19 mai 2010 par L'art au 17ème siècle pour les Nuls
Commençons par une petite introduction sur la musique à Versailles:
Au XVIIe siècle, la musique n'a jamais été tant aimée. Le XVIIe siècle est l'ère de la période du baroque qui succédé à la période du classicisme. Ce succès persistant procède probablement d'une convergence entre la passion des musiciens qui étudient, jouent. Car il faut savoir, que déjà à partir de cette époque la musique est un des rares arts qui ne sert, petit à petit, plus seulement à la gloire du roi mais devient apprécié par un public d'amateurs .
De nouveaux genres musicaux se développent …
I. Le Baroque
Petit zoom: Le mot baroque vient du portugais « barroco » qui désigne une « perle irrégulière ». Le style baroque se caractérise par le mouvement, les courbes, les contrastes, les ornements qui nous rappellent l'irrégularité de cette « perle ».
La musique baroque, est une invention de la fin du XXe siècle? Quelle absurdité ! Et pourtant... on ne l'a tant aimée que depuis une trentaine d'années.
Sachons rendre à l'histoire ce qui lui appartient : le baroque c'est une période musicale, qui s'étend approximativement du début du XVIIe siècle à la moitié du XVIIIe siècle. Pendant ces cent cinquante ans en France et dans toute l'Europe, s'invente une musique toute nouvelle, brillantes, riche, variée mais les siècles suivants l'oublieront presque. Quelques grands noms serviront d'alibi (Bach, Haendel, Vivaldi...) mais on aura perdu toute les saveurs de cet art.
II. Différents types de musique
C'est à l'époque baroque que voit le jour la plupart des formes musicales qui vont évoluer par la suite : l'opéra, le concerto, la notions des solistes, les grandes formes de la musique sacrée... Mais les plus connus et utilisé a notre époque sont : l'opéra et la musique religieuse.
L'opéra :
Et non ! Les musiciens et compositeurs n'ont pas tout inventé au XVIIe siècle!
Il ont pris l'inspiration des grecs de l'antiquité qui pratiquaient une forme de spectacle, la tragédie qui mêlait la poésie, le chant et la danse. Dès la Renaissance, en Italie ( qui est l'inévitable berceau de la musique! ) , en imitation des anciens , on donne des spectacles poétiques et musicaux , des airs accompagnées par un ou deux instruments … Certaines poésies sont chantées et entrecoupées d'intermèdes qui mêlent musique et danse. Petit a petit, on agrémente ces spectacles d' « effets spéciaux » : des machineries font voler des dieux sur des nuages, le soleil monte et descend, la nature s'anime... Monteverdi va faire évoluer ce genre avec la création d' « Orfeo » où les dialogues sont chantés, accompagnés par un orchestre entouré par des choeurs. Entre les dialogues s'intercalent des récitatifs* qui font avancer ce récit. Pour la première fois, la musique et les texte sont traités à part égale et le texte n'est plus le seul à véhiculer la palette des sentiments!
Quelle prouesse ! Alors cette forme créée à Mantoue se répand dans toute l'Italie. Les chanteurs deviennent de véritable virtuose et suscitent un immense engouement!!
En France, bien que subsistant l'influence de l'italien Lully, voit la comédie ballet**et la tragédie lyrique*** se développer. Qu'elle soit rivale de la danse ou du texte, la musique prend une place de plus en plus importante. Lully travaille avec Molière puis Corneille et Quinault mais c'est lui qui détient le vrai pouvoir : il est le favori du roi Louis XIV, qu'il a aidé, par ses ballets , a briller comme un soleil! A la mort de Lully, ce sont Campra ou Jean-Philippe
Rameau qui font évoluer le genre. Mais après la mort de Lully, L'opéra ne changera presque pas.
Lexique :
*: récitatifs: dans l'opéra, fragment narratif, dont la déclamation chantée se rapproche du langage parlé , et qui est soutenu par un accompagnement très léger .
**: comédie ballet: Comédie entremêlée d'intermèdes et de divertissements de danse.
***: tragédie lyrique : oeuvres tragiques mises en musique.
III. La musique religieuse
Lorsque les artistes baroques s'expriment dans la musique liturgique*, ils
appliquent les découvertes et les évolutions stylistique de leur époques.
L'influence de l'opéra conduit a la création de l'oratorio (un drame parlant du sujet religieux). En France, écartés de la cour par l'omniprésence de Lully, nombre de compositeurs s'expriment à travers la musique sacrée : le plus prolifique est certainement Marc Antoine Charpentier (il compose des messes, mais aussi des motets** pour plusieurs voix, parfois accompagnés d'un orchestre et d'un coeur, et composés sur des textes bibliques. En Allemagne, sous l'influence de la réforme protestant, une nouvelle forme est apparue, à la fin de la Renaissance : le choral, oeuvres à une ou plusieurs voix, en langue allemande, plus facile à mémoriser que le latin, qui continue à se développer pendant l'ère baroque (surtout dans l'Allemagne Nord luthérienne). Plus au sud, l'esprit d'une culture catholique rôde encore. Des compositeurs comme Schütz ou Bach se laissent influencer par des modèles italiens, des innovations qui ne sont pas toujours bien perçu par le clergé!
Elle s'implante peu à peu en France !
Lexique :
*: liturgique : Ensemble du culte public (rites, prières, chants) rendu à Dieu par l'Église.
**: motets: Composition musicale à une ou plusieurs voix, religieuse ou profane, avec ou sans accompagnement.
IV. Quelques compositeurs
Voici quelques présentations et/ou biographie de compositeurs français qui on eu un rôle dans l'ère de la musique au XVIIe siècle, à l'époque du roi Louis XIV (1643-1715).
Il me semble utile de commencer par un des compositeurs le plus importants au XVIIe siècle auprès de Louis XIV: Lully.
Lully:
Fils de meunier, Giambattista Lully est né à Florence en 1632.
Il avait à peine quinze ans quand, en 1646, le chevalier de Guise, Roger de Lorraine, l'amena à Paris chez sa cousine Mlle de Montpensier, qui souhaitait un partenaire pour converser en italien. Il n'était pas beau, mais il avait de l'esprit et sut vite faire apprécier ses talents de chanteur, de guitariste et de violoniste. En 1652, la Grande Mademoiselle, lui donna congé avant de fuir la capitale. Lully entra alors au service du roi comme baladin (comédien ambulant.) et trois mois plus tard, il jouait dans le Ballet de la nuit (1653).
Remarqué par Louis XIV, dont il gagna rapidement la confiance, il participa bientôt à tous les ballets. Nommé compositeur de la musique instrumentale, il fut chargé de diriger la bande des seize « Petits Violons », qui ne tarda pas à supplanter celle des vingt-quatre Violons de la Chambre royale. Conscient de l'avenir qui s'offrait à lui, mais aussi de ses lacunes, il étudia plusieurs compositions et s'en inspira. En 1661, il était nommé surintendant de la musique et obtenait la nationalité française. L'année suivante, il épousait la fille du célèbre chanteur Michel Lambert (vers 1610-1696), qui l'avait connu chez la Grande Mademoiselle. Dès lors, il oublia ses origines et se posa en champion de la musique française. Ballets de sa composition et comédies ballets écrites en collaboration avec Molière se succédèrent. Musiciens et comédiens, danseur, chorégraphe Lully nous montrera tout son talent. En janvier 1687, lors de l'exécution de son Te Deum à l'église des Feuillants, il heurta malencontreusement son pied avec la canne qui lui servait à battre la mesure. Il s'ensuivit un abcès qu'il refusa de soigner et il mourut en mars de la gangrène. Courtisan né, intelligent, habile, rusé, Lully aura sut tirer le meilleur des circonstances et des multiples chances qui s'offrirent à lui pour s'imposer.
Marc Antoine Charpentier:
Nous savons peut de chose sur Marc Antoine
Charpentier. Élève de Carissimi (auteur de messes...), il devint maître de chapelle de Mlle de Guise (vers 1680) et du collège des jésuites (1684). De 1698 à sa mort, il fut maître de musique à la Sainte-Chapelle. Charpentier a laissé une oeuvre abondante et variée : des pièces instrumentales avec des ouvertures et des intermèdes composés pour le Théâtre-Français : le Malade imaginaire (1673) ; des oeuvres vocales telles que Orphée (vers 1683), cantate profane, genre dont il fut l'un des créateurs, et Médée (1693), opéra.
Sa formation italienne se manifeste davantage dans sa musique religieuse, avec ses histoires sacrées, comme le Jugement de Salomon (1702), ses tragédies sacrées, tel David et Jonathas (1688), ou ses messes, motets, hymnes, psaumes.
Rameau :
En France, l'époque est dominée par Jean-Philippe Rameau
(1683-1764). Fils d'un organiste de Dijon, Rameau se fait d'abord connaître comme théoricien de la musique. Il écrit des ouvrages qui vont fixer les principes de la musique classique en France et en Europe (traité sur l'harmonie, Code de la musique pratique). Il publie également des Pièces de clavecin, évoquant des personnages ou des sentiments, qui font beaucoup pour sa gloire. Après avoir mené l'existence précaire d'un organiste (musicien qui joue de l'orgue) de province (Avignon, Clermont,
Dijon, Lyon …), Rameau s'installe à Paris à l'age de 40 ans. Il compose alors de nombreux opéras, que l'on redécouvre aujourd'hui. Ces oeuvres se présente sous des formes variées : opéras-ballets, où la danse occupe une place essentielle (les Indes galantes), tragédies lyriques, qui empruntent leurs sujets à la mythologie antique (Castor et Pollux …), comédies lyriques, où le chant se mêle au dialogue, ballet bouffe... Rameau poursuit la traditions héritée de Lully, celle des ouvrages solennels sur des sujet mythologiques ou héroïques, mais il y apporte un style plus expressif, marqué par le goût d'une virtuosité vocale ; il accroît le rôle de l'orchestre, qui souligne les intentions des personnages ou décris les événements qui surviennent : tempêtes, apparitions de monstres, ou de divinités …
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Partie A: LA PEINTURE
Publié le 19 mai 2010 par L'art au 17ème siècle pour les Nuls
La peinture française est considérée comme l'une des plus importantes
par son influence, son histoire et ses productions.
Les premières manifestations de la peinture française sont données dans
l'art préhistorique et à l'époque Romaine avec quelques peintures murales. Au
Moyen Age ce sont aussi des peintures murales. A la Renaissance on suit
des modèles italianisants. C'est au XVIIe siècle qu'apparaissent le classicisme
et le Baroque et atteignent une dimension importante; ils vont continuer à
marquer le XVIIIe siècle. D'ailleurs ces deux genres de peintures vont faire
apparaître beaucoup de peintre connus comme: Nicolas Poussin,
Caravage, Le Brun, Simon Vouet, Louis Le Nain...... La fin du XVIIe
siècle apportera le rococo. Puis dans le seconde moitié du XVIIIe siècle une
réaction classique se développe: le néo-classicisme.
I. Le classicisme
En France, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, Louis XVI développe
politique culturelle de pouvoir et de grandeur.
C'est un nouveau style et nouveau goût surtout pour les peintres.
Contrairement au Baroque qui cherche le débordement et le mouvement le
classicisme offre une composition claire, ordonnée et structurée. Les peintres
bâtissent un art sur la raison. La composition est souvent fermée c'est à dire
que la scène est entièrement contenue à l'intérieure du cadre. Les peintres
cherchent la perfection et la valeur des choses dans la précision des lignes et
des contours. Le trait découpe fermement les silhouettes. Les peintres comme
Poussin, Le Brun, Philippe de Champaigne affectionnent les composition
statiques et les couleurs froides exprimant le calme et une nature maîtrisée.
La mise en page se construction selon des lignes verticales ou horizontales, ce
qui donne à l'image un aspect serein et rigoureux. Les artistes utilisent les
règles de la perspective et aussi de la géométrie. Ils construisent la
profondeur du tableau par plans successifs, par étape.
L'art classique prend son inspiration à deux sources: la nature et
l'antiquité.
Les peintres choisissent des sujets antiques qui prônent les valeurs de
noblesse, courage et honnêteté. Les personnages ressemblent à des acteurs de
théâtre qui aurait posé pour le peintre. Il y a un refus du dramatique et du
théâtrale. L'artiste simplifie sa composition. Le peintre classique s'adresse à
l'intelligence du spectateur.
Au début du XVIIe siècle, les artistes sont embarrassés de travailler
sous l'autorité des corporations d'artisans. Les peintres du roi et les
artistes indépendants de la cour refusent cette tutelle séculaire. Pour les
réunir et les protéger, Mazarin fonde en 1648 l'Académie royale de peintre et
de sculpture. C'est une institution d'État qui enseigne et défend les valeurs
de la tradition classique. Elle forme les jeunes artistes avec un certain
décorum, elle leur apprend le "bon goût" pictural et les aide dans
leur future carrière.
En 1666, Colbert fonde l'Académie de France à Rome. Elle accueille les
jeunes artistes français et leur permet d'étudier sur place les grands modèles
classique.
En dehors de France l'art classique étendra son rayonnement à toute
l'Europe princière et mêlera ses influences à celles du Baroque.
II. Le Baroque
A partir de 1600 et tout au long du XVIIe siècle, s'est développé un
nouveau style de peinture : le BAROQUE. C'est l'art de la Contre Réforme
catholique. L'art devient un moyen d'exalter la foi catholique et une arme de
conquête contre le protestantisme. Le Baroque se répand dans toute l'Europe
catholique.
Le baroque touche l'architecture, les musiques, les lettres, la
sculpture et bien sûr la peinture !
Les grandes caractéristiques de la peinture : le volume des objets et
des personnages n'est plus cloisonné par des lignes du dessin. Le peintre
modèle librement les contours. Les artistes recherchent les mouvements en
utilisant des courbes et des diagonales. Ils laissent libre cours à leur
imagination. Ils veulent exprimer les sentiments et les passions par
l'intensité des expressions et l'utilisation de couleurs chaudes. La peinture
baroque dramatise souvent les scènes en utilisant des effets de lumière.
L'éclairage dans un intérieur fermé vient d'une seule source. L'artiste utilise
de violents contrastes de claire-obscurs. La lumière n'éclaire que les zones
les plus intéressantes. L'espace n'est plus construit en perspective
géométriquement régulière. Le peintre agence intuitivement la profondeur dans
un seul mouvement d'espace, de nuages et de personnages, qui attire le regard
vers le fond de la scène. Contrairement au classicisme, le baroque refuse
l'équilibre des lignes droites, verticales et horizontales. Il installe des
diagonales, des courbes et des contre-courbes. L'image vibre. Elle est décentrée,
ouverte.
La réalité humaine devient un élément vital des peintures baroques,
toujours accompagnée d'une mise en scène théâtrale et grandiose. Les
personnages sont rassemblés et regroupés en une seule masse. L'artiste peint de
très grandes compositions dynamiques et animées. Les personnages sont en
perpétuel déplacement. Les acteurs sortent du tableau : ils traversent le cadre
et s'intègrent au décor mural environnant.
La décoration des édifices religieux permet à l'église de la
Contre-réforme d'impressionner et de séduire la public. Les fidèles sont à la
recherche de l'image d'un Dieu théâtral et triomphant.
L'art baroque s'étend surtout dans les états catholiques d'Europe
central, des Flandres, en Espagne et au-delà, en Amérique latine.
III. Le Rococo
Le style rococo succède au Baroque dans divers domaines artistiques:
architecture, musique et littérature aussi bien que peinture. Il met l'accent
sur la légèreté, la décoration et l'élégance stylistique. Le style rococo
apparaît à
Paris à la fin du XVIIe siècle et se répand bientôt dans toute
l'Europe. Le rococo concerne aussi beaucoup l'architecture.
Le mot rococo désigne la période tardive du baroque et vient du
Français
«Rocaille» (un style d'ornementation imitant les rochers et les
coquillages, et inspiré des formes baroques). Le style rocaille est
caractéristique d'une société où l'homme riche passe son temps dans le luxe et
l'inaction. L'art rococo est porté par une conception basée sur l'existence et
sur la forme de vie de la cours royale. Le précieux, le jeu, l'intime,
remplacent la représentation du grandiose. Le Rococo fuit la réalité pour se
réfugier dans la jeunesse et la beauté éternelle, l'amour serein et sensuel,
l'élégance mélancolique et la courtoisie, surtout dans les idylles pastorales
et les plaisirs champêtres. Il se développe aussi dans les arts décoratifs.
C'en est fini du clair-obscur essentiel. Les couleurs sont variés : des
rouges, des bleus des blancs, des ors, des jaunes, ces chairs... Ici tout
éclate, mais avec une maîtrise admirable.
La révolution de 1789 marque la fin de l' Ancien Régime en France et
entraîne aussi la disparition du Rococo.
IV. Quelques peintres
Au XVIIe siècle trois grands styles de peintures sont arrivés donc de
nombreux peintres aussi. Les plus connus sont Poussin, Le brun, Frères Le Nain,
Simon Vouet, Caravage, Vélasquez, Rembrandt, François Boucher....
Le règne de Louis XVI est aussi illustré par d'éminents artistes. Le
Brun, directeur de tous les grands travaux de peinture au château de
Versailles, afin de représenter l'histoire de Louis XVI et les batailles
d'Alexandre.
Les peintres classiques :
Au cours de son apprentissage, le jeune peintre flamand, Ph. DeChampaigne
(1602-1674), s'installe à Paris. Il rencontre Nicolas Poussin avec qui il
partage des commandes. La gravité classique de sa peinture plaît à Louis XIII
et au jeune Louis XIV. Il est le peintre officiel de la Cour et le peintre
favori de Richelieu.
Charles Le Brun (1619-1690) est nommé en 1662 premier peintre du roi.
Il préside à la fondation de l'Académie et à l'élaboration du style royal. Il
codifie les règles du goût et règne sur la peinture de la Cour. Il décore Versailles,
dirige de 1663 à 1690 la manufacture nationale des Gobelins et organise les
grandes fêtes royales.
Nicolas Poussin (1594-1665) s'exile à Rome après une brillante
formation à
Paris. Directement confronté aux maitres de la Renaissance, il choisit
de puiser son aspiration dans le culte et l'art antique. Il admire beaucoup la
sculpture romaine qu'il dessine et copie. Il estime que dans l'art, la raison
donne la passion. Il est surnommé «le peintre philosophe».
Claude de Lorrain (1600-1682), réside en Italie. Influencé par la
lumière naturelle de la campagne et des villes italiennes, il est le premier
peintre de paysages français. Allegrain, Blanchet, Cadéne, Jouvenet, Mignard
qui peint au château de Versailles, Puget, Rivalz.....
Les peintres baroques :
Caravage est un héritier de la peinture humaniste de la haute
Renaissance.
Son approche réaliste des personnages humains a choqué ses
contemporains et ouvert un nouveau chapitre de l'histoire de la peinture.
Rembrandt, Vermer, les frères Le Nain ou de la Tour dramatisent souvent
les scènes en utilisant des effets de lumière.
Rubens (1577-1640) travaille pour toutes les cours d'Europe. A Paris,
la reine
Marie de Médicis lui commande une série de très grands tableaux
destinés à décorer la galerie ouest du palais du Luxembourg, sa nouvelle
résidence.
Ces peintures mettent en scène des épisodes allégoriques et historiques
de sa vie.
Simon Vouet rentre brusquement en France en 1627. Il importe en France
le style baroque italien. Louis XIII lui commande des portraits, des cartons
des tapisseries et des peintures pour le palais du Louvre, du Luxembourg et
pour le château de Saint germain-en-Laye.
Lubin Baugin, Jacques Bellange, Trophime Bigot ...
Les peintres rococo:
Pierre Maurice est un peintre français qui est l'inventeur du rococo,
Boucher il est le premier peintre du roi Louis XV en 1734, Watteau il
est un des premier représentant du rococo, Fragonard est nommé l'un des
conservateurs du musé du Louvre par l'Assemblée nationale. Aved,
Bachelier, Basseport Santerre ...
https://classicismepourlesjeunes.skyrock.com/ Le classicisme est un mouvement né au 17 ème siècle, et contrairement aux autres courants qui le précèdent, il touche principalement la France, puis se répenddans toute l'Europe pendant le 18 ème siècle. Il était célèbre durant la vie de louis XIV. Ce mouvement artistique s'inspire de l'art de l'antiquité avec des règles très strictes, si elles n'étaient pas respectées la censure était au rendez-vous ! La liberté d'expression n'était pas encore au gout du jour. Dans la littérature, les répliques étaient écrites en alexandrins (vers de 12 syllabes), les peintures étaient très structurées (beaucoup de lignes de force), l'architecture devait être symétrique. Ces règles avaient pour but de créer un art plus français et s'écarter du style de la renaissance italienne. Le style classique a montré la puissance du roi de France à cette époque. Le nom classique vient du latin "classicus" signifiant "qui se rapporte aux citoyens de première classe (les plus riches)"
# Posted on Tuesday, 13 November 2012 at 8:28 PM
Edited on Monday, 07 January 2013 at 9:15 PM
L 'art, à cette époque, avait une énorme influence sur la société et le mode de vie des Français, en grand dépourvu d'aujourd'hui où l'art a perdu toutes ses valeurs. Protecteur des arts, Louis XIV (représentant d'une politique culturelle) crée des Académies de peinture, sculpture, et d'architecture, il entretient des auteurs comme Corneille et Racine, permet la représentation d'œuvres théâtrales dont celles de Molière, et nomme un surintendant de la musique (Lully). En passant par le théâtre, la peinture, la musique ou encore l'architecture. Nous allons essayer de vous faire voyager à cette époque..
# Posted on Tuesday, 13 November 2012 at 8:36 PM
Edited on Monday, 07 January 2013 at 9:16 PM
Au cours de cette période du Classicisme, le théâtre est séparé dans l'ensemble en deux catégories : la tragédie et la comédie. Tout d'abord, au 17éme siècle, le théâtre classique suivait des règles imposées et strictes : ♦ La régle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). ♦ La règle de vraisemblance : Rien d'incroyable ne doit être montré, tout doit être du domaine du possible. ♦ Et la règle de bienséance qui obligeait aux auteurs de ne pas représenter de scènes violentes ni intimes, tout ce qui ne choquerait pas le public. • La tragédie La tragédie comporte de nombreuses péripéties qui se terminent le plus souvent par une situation très malheureuse, tragique (le plus souvent la mort d'un ou de plusieurs personnages). Elle répond aux règles ci-dessus. La tragédie est issu de mythes ou de l'Histoire contrairement à la comédie. Elle doit inspirer de la terreur, du dégout et de la pitié chez les spectateurs. Une tragédie est constituée de cinq actes et écrite en alexandrins (vers de 12 syllabes). Les personnages sont la plupart du temps des nobles, des personnes de rang social élevé (demi-dieux, rois, princes..) qui abordent divers sujets tragiques (morts, tromperies, trahisons, malédictions, etc) toute en s'exprimant dans un langage soutenu. La tragédie a pour but d'émouvoir et de plaire, si ces deux émotions s'unissent, le catharsis est alors possible chez le spectateur. En France, à l'époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Pierre Corneille et Jean Racine . Des pièces comme Andromaque (1667 ; Racine), Bérénice (1670 ; Racine), ), ou encore Britannicus (1669) sont considérées comme des tragédies célèbres du XVII ème siècle. Le Cid (1637 ; Corneille : pièce qu'on pourrait également qualifier de tragi-comédie ) est une pièce qui a beaucoup fait parler d'elle, car deux autres dramaturges (Jean Mairet et Georges de Scudéry) estimèrent que la pièce de respectait pas la règle des trois unités. Ils déclarèrent également que Corneille trahissait la France en guerre contre l'Espagne en écrivant une pièce où le sujet, mais également le titre et les décors sont espagnols. On l'accusa également alors de ne pas avoir su choisir entre la comédie et la tragédie et de ne pas avoir respecté le rélge de vraisemblance. Ces événements sont alors appelés la "Querelle du Cid ". La comédie La comédie fonctionne sur le registre de l'humour (comme son nom l'indique), elle met le plus souvent en scène des personnes de niveau social peu élevé, des personnes du peuple ou de la bourgeoisie. Elle respecte le plus souvent les règles des trois unités même si celles-ci sont moins strictes que pour la tragédie. Elle a pour but de faire naître le rire chez le spectateur en mettant en scène les problèmes de la vie quotidienne mais également d'éduquer le spectateur en corrigeant les défauts des personnages. Contrairement à la tragédie, la comédie se finit le plus souvent par une fin heureuse. Mais elle parvient à dépasser le divertissement et à pour rôle de dénoncer les abus et les injustices, de faire prendre conscience aux spectateurs de certains actes, comportements toute en les amusant. Bien que son tout premier but est l'amusement, elle peut aborder tout de même de sujets sérieux comme la religion, la liberté de pensée, ou encore l'émancipation des femmes. Molière est considéré comme le pionnier de la comédie en France. Des pièces comme Le médecin malgré lui (1666), Les fourberies de Scapin (1671), ou encore L'Ecole des femmes sont reconnu pour être des comédies célèbres. Le 21 octobre 1680,, le roi Louis XIV crée la Comédie-Française , première troupe de théâtre permanente de France. Il voulait promouvoir le théâtre classique pour montrer la grandeur de la monarchie. L a Comédie-Française présentait principalement les pièces du défunt Molière, de Racine, ou encore Corneille. Au fil des ans, elle est devenue le conservatoire du théâtre français mais aussi international, élargissant sa programmation à toutes les grandes oeuvres du répertoire (aujourd'hui 3000 pièces).
# Posted on Tuesday, 13 November 2012 at 8:37 PM
Edited on Sunday, 06 January 2013 at 10:04 PM
La peinture classique est un courant artistique qui s'oppose au mouvement baroque. Elle vise un idéal de perfection et de beauté à travers des sujets nobles et de préférence inspiré de l'antiquité tels que les figures héroïques, les victoires ou la pureté des femmes.
Les peintres classiques :
La composition et le dessin doivent se concentrer sur la couleur. C'est p our cela que des règles précises et strictes doivent exprimer la représentation de la nature. La composition est presque toujours symétrique et toute fois équilibrée, et les personnages toujours ramenés à des proportions plus réduites et représentés en pied, le hors-cadre étant banni. Le décor, tout particulièrement la nature, doit garde r en tête le sujet principal et reprendre les mêmes thèmes. La peinture classique exprime la morale et le drame. On compte un grand nombre de peintres français parmi es plus grands représentants de la peinture classique, le mouvement ayant une influence considérable dans le pays grâce à la dominance du classicisme en architecture sous le règne de Louis XIV, et notamment Philippe de Champaigne, Nicolas Poussin et Charles Le Brun. Nicolas Poussin est la figure majeure du courant. Il commence très jeune sa carrière de peintre et s'installe à Rome à partir de 1624. Au contact du travail des italiens il développe son propre style, il caractérisé par une grande rigueur dans la composition de ses sujets, souvent inspirés de l'histoire romaine et chrétienne, dans lesquels il apporte une réflexion sur l'homme, la morale héroïque et la nature. Portrait de Louis XIV couronné par la victoire (1662) Ce portrait officiel de Louis XIV contribue à faire l'éloge de la guerre car le roi est sur son cheval, en armure française et vêtu d'une écharpe blanche flottant au vent. Il pose devant la ville de Namur investie par Vauban, couronné de lauriers par la victoire avec son bâton de commandement à la main. Au dessus de sa tête nous pouvons apercevoir un ange qui pose les lauriers. A l'arrière plan nous apercevons des maisons brûlées et des terres dévastées. La Charrette ou Le Retour de la fenaison Loin de décrire la misère du monde rural, les Le Nain figurent des enfants de paysans aisés peut-être venus du logis visible à gauche, en visite à la ferme.
# Posted on Tuesday, 13 November 2012 at 8:37 PM
Edited on Monday, 07 January 2013 at 10:48 PM
♦ En musique, le classicisme est la seconde moitié du 18è siècle. Au milieu du 18è siècle, à la mort de Jean Sébastien Bach, un tournant important à partir de la musique baroque s'établit. La composition devient plus libre, le style et les émotions de l'artiste apparaissent dans la musique des artistes : le classicisme est comme une transition entre le baroque et le romantisme. Le piano, l'orchestre symphonique et le quatuor à cordes sont les instruments principaux de l'époque du classicisme.
♦ Ses principaux musiciens sont Haydn (1732-1809) , Mozart (1756-1791) , Beethoven (1770-1827). Ils évoquent une façon de penser et de sentir, une tournure d'esprit se manifestant par la maîtrise de la forme, la recherche d'un plan, une structure régulière, un langage harmonique, une certaine réserve dans l'expression, l'emploi de rythmes simples, équilibre, clarté, élégance, ce sont là les qualités essentielles du classicisme musical.
♦ Avec la découverte des richesses musicales des 17è et 18è siècles il apparaît que le classicisme des années 1750-1780 ne se résume pas à l'apport d'un musicien de génie trouvant des solutions définitives à tous problèmes de forme et d'expression. Il est le terme logique d'une évolution commencée une centaine d'années auparavant appelé « préclassicisme ». Poursuivant les recherches des musiciens de la première moitié du 17è siècle il a pour noms Lully Couperin, Delalande, Rameau en France.
♦ Le musicien le plus connu sous le règne de Louis XIV est Jean-Baptiste Lully .
(Preuve de l'immense présence de ce compositeur sous Louis XIV)
# Posted on Tuesday, 13 November 2012 at 8:37 PM
Edited on Sunday, 06 January 2013 at 9:32 PM
Dès le début de son règne, le roi Louis XIV accorde une grande importance aux divertissements et aux fêtes. Le roi souhaite attirer la noblesse à la cour pour mieux la "domestiquer". Il met donc en place chasses, promenades, représentations théâtres (de nombreuses pièces de Molière sont jouées au Château), ballets, concerts, bals, festins, divers jeux. Un compositeur Jean-Baptise Lully est également présent lors des fêtes. Louis XIV met en avant sa fortune, sa grandeur, en organisant de grandes fêtes telles que des baptêmes et mariages princiers, ainsi que des présentations de nouveaux aménagements du Château, etc. Mais c'est aussi l'occasion pour lui de développer et soutenir les arts tout en glorifiant sa personne. Lui-même estime que les fêtes contribuent au prestige du royaume. Les fêtes battent leur plein grâce aux buffets grandioses, aux feux d'artifices ainsi qu'aux jeux de lumière. Le roi ordonne également que l'accès des jardins soit ouvert au peuple lors des festivités. Ses fêtes constituent des moments exceptionnels dans l'histoire du palais et dans l'histoire de l'art.
# Posted on Sunday, 06 January 2013 at 7:48 PM
Edited on Sunday, 06 January 2013 at 8:23 PM
"Les magnifiques costumes présentés au château de Versailles ne sont pour la plupart jamais sortis de leurs pays. Toute la divertisité de leurs fonctions est illustrée : expression du pouvoir politique et religieux mis en scène à l'occasion d'évenements exceptionnels comme les mariages et les sacres, costumes d'une journée ordinaire du roi, costumes des serviteurs, uniformes militaires ou civils, mais aussi costumes "à la mode", fruit de la créativité de l'industrie de luxe parisien." (Source : châteaudeversailles.fr)
# Posted on Sunday, 06 January 2013 at 8:25 PM
Pierre Corneille : Pierre Corneille est un dramaturge et poète français né en France, à Rouen (Haute-Normandie) en 1606 et mort à Paris en 1684. Bien qu'il ait réussit ses études de droit (avocat) il préfère s'orienter vers sa vraie passion : l'écriture. Il commence alors sa carrière poétique et dramatique. Il écrit sa première comédie (Mélite) en 1629 puis poursuit avec "La place Royale " ,"L'Illusion comique ", ou encore "Clitandre ". Et c'est en 1637 que Corneille devint l'un des auteurs les plus connus avec sa fameuse pièce "Le Cid " qui connut un immense succès. D'autres pièces comme Rodogune ----- (1645), ou encore Horace (1640) sont également appréciées à cette époque.
Jean-Baptiste Lully : Jean Baptise Lully est un compositeur et violoniste français d'origine italienne né à Florence en 1632 et mort à Paris en 1687. Il est connu pour être le surintendant de la musique de Louis XIV (responsable de la musique). Il domina l'ensemble de la vie musicale en france sous le règne de Louis XIV
Louis le Vau : Louis le Vau est un architecte français né à Paris en 1612, et mort dans cette même ville en 1670. Il est l'un des créateurs du style Louis XIV, du classicisme français. Son plus grand ouvrage est le château de Vaux-le Vicomte. Mais il participe également à l'aménagement des jardins des Tuileries, à l'agrandissement du Louvre, a la construction du Château de Vincennes mais aussi et surtout aux rénovations et aux agrandissements du château de Versailles.
Molière : Jean Baptiste Poquelin, autrement dit Molière, né à Paris en 1622 et, mort en ce même lieu en 1673, est un auteur de comédies célèbre, comédien et également chef de troupe de théâtre français. C'est à l'âge de 21 que Jean Baptiste Poquelin décide de prendre pour pseudonyme- Molière. Malgré l'écriture de quelques comédies entre 1646 et 1658, sa carrière d'auteur dramatique démarre vraiment lors du succès de la pièce Les Précieuses ridicules (1659). Tout en dirigeant sa troupe de théâtre, il continue à écrire de grandes comédies comme Le médecin malgré lui (1666), Les fourberies de Scapin (1671), ou encore L'Ecole des femmes (1662) et L'Avare (1668). Des pièces comme Le Bourgeois gentilhomme (1670), ou Le malade imaginaire (1673), ou encore Les Femmes Savantes (1672), et Dom Juan (1665) sont également connu du grand public.
Jean Racine : Jean Racine est un dramaturge et poète français. Né en France, en Picardie en 1639, et mort à Paris en 1699, il est considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies en France sous le règne de Louis XIV (14). Il reçoit une grande éducation littéraire ce qui lui permet de se consacrer à l'écriture (littérature, théâtre). Il devient célèbre grâce aux pièces La Thébaïde (1664), et Alexandre le Grand (1665). Ce qui lui valut d'être pris sous l'aile du roi Louis XIV. Mais la pièce Andromaque écrite en 1667 connut également un vif succès. Ce succès marqua l'entrée en matière de Racine dans l'histoire de la littérature française : six grandes autres tragédies suivirent telles que Britannicus 1669), Bérénice (1670), ou encore Bajazet (1672). Il était également connu pour être le rival de Pierre Corneille
Catharsis : En assistant à un spectacle théâtral, le spectateur se libère de ses pulsions, angoisses ou fantasmes, en les « vivant » à travers les héros, ou les situations imaginaires représentées sous ses yeux. Comédie Française : La Comédie Française fut nommée sous deux autres noms : Théâtre Français ou Maison de Molière . Voici quelques dates importantes de la Comédie Française : • En 1670, trois troupes de théâtre rivales existent à Paris : Celle du marais, celle du palais-royal (dirigée par Molière) et celle de l'hôtel de Bourgogne. • En 1680, le roi ordonne la création d'une seule et unique troupe composée des 27 meilleurs comédiens, le nom de "comédie-française" commence à se répandre. Ce nom à été choisi pour s'opposer aux rivaux de la troupe, les comédiens italiens. • En 1799, les comédiens qui s'étaient séparés avant la révolution reforment la comédie française, Napoléon se désigne comme son protecteur. • En 1849, Napoléon III/3 créé le poste d'administrateur de la comédie française. • En 1935, la comédie française participe aux premières émissions de radio. • L'administratrice actuelle de la comédie française est Muriel Mayette. Tragi-comédie : Terme qui désigne une histoire tragique au dénouement heureux et qui ne répond pas à la règle de bienséance.Préciosité : La préciosité est un art de vivre et une esthétique dominée par les femmes au 17éme siècle. Elle se caractérise avant tout par un raffinement extrême du comportement, des idées et du langage. La Querelle des Anciens et des Modernes : Désacord entre les écrivains de l'Antiquité et ceux du 17ème siécle (sous Louis XIV) qui sépara le monde de littérature française. Il oppose deux courants distints : Les anciens, (Boileau, Racine, La Bruyère, La Fontaine..) soutiennent la structure littéraire autrefois établie par les auteurs de l'Antiquité. Les Anciens expliquent qu'ils doivent rester des modèles dans la pratique des arts et défendent selon eux la perfection artistique aboutie et indépassable. Les Modernes (Charles Perrault, Quinault..) quand à eux critiquent cette forme artistique en déclarant qu'ils ne sont pas inférieurs à leurs ancêtres, et soutiennent les auteurs du siècle de Louis XIV. Il affirment que la création littéraire consiste à innover, et que les auteurs doivent s'adapter à l'époque contemporaine et aux nouvelles formes artistiques.
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