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mercredi 19 février 2020

Les Rois de France - Liste et Chronologie



Les Rois de France - Liste et Chronologie 

 A l’origine féodale, devenue absolue puis constitutionnelle, la monarchie en France a connu une exceptionnelle longévité et relative continuité. Son caractère héréditaire et sacré a fait du roi en France le personnage central de la vie politique et le pivot de la société. C’est ainsi que pendant quinze siècle, une longue lignée de souverains a façonné durablement l’histoire de France, de Clovis à Louis-Philippe.

Premiers rois de France : les Mérovingiens (458-751)

Dynastie fondatrice de la monarchie française, elle puise ses origines dans une tribu du nord de la Gaule romaine, les Francs dits saliens, descendants d’un chef mythique, Mérovée. L’effondrement de l’empire romain d’occident donne au plus célèbre des mérovingiens, Clovis, l'opportunité de se tailler un vaste royaume couvrant la France actuelle, la Belgique et la Rhénanie. Son baptême est le fondement d’une alliance durable avec l’église catholique romaine qui renforcera le prestige de la nouvelle dynastie et assurera sa pérennité.

1. Childéric Ier (458-481)
2. Clovis Ier (481-511)
3. Clothaire Ier (511-561)
4. Chilpéric Ier (561-584)
5. Clothaire II (584-628)
6. Dagobert Ier (623-639)
7. Clovis II (639-657)
8. Childéric II (662-675)
9. Dagobert III (711-715)
10. Chilpéric II (715-721)
11. Thierry IV (721-737)
12. Childéric III (743-751)


Les Carolingiens (751-986)

Divisés, déconsidérés et ayant perdu toute autorité au profit des “maires du palais”, les mérovingiens cèdent la place au milieu du VIIIe siècle à une nouvelle dynastie, les carolingiens, du nom du plus célèbre d’entre eux, Charlemagne.Celui-ci accroît considérablement son domaine par des conquêtes et Allemagne et en Italie. Son prestige est tel qu’il sera couronné par le pape empereur d’occident en 800. Affaiblie par les querelles intestines et les raids normands, la dynastie carolingienne connaîtra par la suite un lent déclin .

1. Pépin le Bref (751-768)
2. Charlemagne (768-814) – Empereur d'occident (800-814)
3. Louis Ier le Débonnaire (ou Le Pieux, 814-840) – Empereur d'occident (814-840)
4. Charles II le Chauve (840-877) – Empereur d'occident (875-877)
5. Louis II le Bègue (877-879)
6. Louis III (879-882)
7. Carloman (879-884)
8. Charles II Le Gros (884-887) - Empereur d'occident (881-887)
9. Eudes (888-898) - Comte de Paris
10. Charles III le Simple (898-922)
11. Robert Ier (922-923) - Comte de Paris
12. Raoul (ou Rodolphe, 923-936)
13. Louis IV d'Outremer (936-954)
14. Lothaire (954-986)
15. Louis V (986)


Les Capétiens directs

A l’aube du nouveau millénaire, les restes de l’empire de Charlemagne se sont morcelés en une multitude de féodalités. En 987, les Grands du royaume élisent l’un d’entre eux, Hugues Capet, pour occuper le trône à la place du dernier prétendant carolingien. Son domaine ne couvre guère que l’île de France et il est cerné par de puissants vassaux qui occupent de vastes et riches régions. C’est sous les capétiens que s’impose peu à peu le principe de l’hérédité de la monarchie.Cette durabilité, conjuguée à la patience et à l'habileté permettra aux capétiens de consolider leur pouvoir et d'agrandir le domaine royal.

1. Hugues Capet (987-996)
2. Robert II le Pieux (996-1031)
3. Henri Ier (1031-1060)
4. Philippe Ier (1060-1108)
5. Louis VI le Gros (1108-1137)
6. Louis VII le Jeune (1137-1180)
7. Philippe II Auguste (1180-1223)
8. Louis VIII le Lion (1223-1226)
9. Louis IX ( Saint Louis,1226-1270)
10. Philippe III le Hardi (1270-1285)
11. Philippe IV le Bel (1285-1314)
12. Louis X le Hutin (1314-1316)
13. Jean Ier le Posthume (1316)
14. Philippe V le Long (1316-1322)
15. Charles IV le Bel (1322-1328)


Les Valois (1328-1589)

L’absence d’héritier direct aux seins des capétiens ouvre en 1328 une crise dynastique. Les grands du royaume refusent le trône à Edouard III d’Angleterre, petit-fils de Philippe le Bel, et lui préfère Philippe de Valois, au nom d’une obscure et opportune loi salique qui écarte les femmes de l’ordre de succession. La guerre de Cent ans consécutive à cet événement mettra la monarchie en péril jusqu’à ce que Charles VII réunifie le royaume sous son sceptre, contribuant à l’émergence de l’idée d’appartenance à une nation. Par la suite, de récurrentes campagnes des Valois en Italie contribueront à la propagation de la Renaissance en France.

1. Philippe VI (1328-1350)
2. Jean II le Bon (1350-1364)
3. Charles V le Sage (1364-1380)
4. Charles VI le Fol (1380-1422)
5. Charles VII le Victorieux (1422-1461)
6. Louis XI (1461-1483)
7. Charles VIII L'affable (1483-1498)
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Chronologie de l'histoire de France

https://www.histoire-pour-tous.fr/chronologies/5590-chronologie-de-l-histoire-de-france-des-origines-a-nos-jours.html


Au cours du Moyen Âge, d'un peuple germanique — les Francs, présent dès le IIIe siècle au nord de la Gaule — à un Royaume de France — ainsi nommé dans les textes officiels dès le XIIIe siècle — quatre dynasties se sont succédées sur un espace géographique recoupant plus ou moins la France actuelle.
LES MÉROVINGIENS

Baptême de Clovis, dans Office et vie de sainte Clotilde,
époque mérovingienne © BnF

La dynastie des Mérovingiens — les Francs, leur roi Clovis et ses fils — conquirent presque toute l'ancienne province romaine de Gaule, correspondant à une grande partie du territoire de la France actuelle, entre 481 et 535. En 754, la dynastie mérovingienne a vécu : faiblesse du pouvoir royal, pouvoir de l’aristocratie franque et des maires du palais, sorte de premiers ministres.
LES CAROLINGIENS
Le pouvoir passe à la dynastie carolingienne, du nom de Charlemagne, roi le plus emblématique de cette dynastie. Le maire du palais Charles Martel, avec l’appui du Pape, organise cette « passation » de pouvoir.
LES CAPÉTIENS
Le second millénaire s’ouvre avec la dynastie des Capétiens. Hugues Capet, duc des Francs, reçoit l’appui du haut clergé français, pour reprendre la couronne de France en 987 et contrecarrer le prétendant carolingien, Charles de Basse-Lotharingie, soupçonné de vouloir céder aux ambitions du Saint Empire germanique. Fait exceptionnel dans l’histoire des successions dynastiques, Hugues Capet est « élu » par l’assemblée des grands du royaume franc. Le nom de France est employé de façon officielle aux environs de 1190, quand la chancellerie du roi Philippe Auguste commence à employer le terme de rex Franciæ (roi de France) à la place de rex Francorum (roi des Francs) pour désigner le souverain. A partir de 1205, le territoire est désigné dans les chartes sous le nom de regnum Franciæ (royaume de France). La dynastie capétienne, puis celle des Valois (branche collatérale des Capétiens directs), construira le royaume de France.
LES VALOIS
Lorsque le roi Charles IV meurt en 1328, il n’a pas d’héritier direct. De même ses frères n’ont pas d’héritier mâle. Dans le choix offert par la descendance de Philippe le Bel, leur père, l’assemblée des grands du royaume opte pour Philippe de Valois, neveu de Philippe le Bel, plutôt que pour Edouard III, petit-fils de Philippe le Bel… et roi d’Angleterre.
C’est ce fil conducteur, celui des dynasties qui se sont succédées au Moyen Âge, suivies de celle des Bourbons et de la puissance monarchique jusqu’à la Révolution de 1789, qui permet de retracer l’histoire de France à travers les turbulences des différentes époques.
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Choix de la religion catholique et de la transmission de la couronne de manière héréditaire (dans la descendance mâle) : scellés au début du règne de la dynastie mérovingienne, ils se révéleront des outils politiques fantastiques pour asseoir l'emprise de la dynastie mérovingienne sur la Gaule, puis celle des Carolingiens en Europe occidentale.

loi salique
Loi salique, copie manuscrite sur velin du VIIIe siècle
© BnF

Quand Clovis accède au titre de roi des Francs en 481, il est certes auréolé d’une légende plus ou moins avérée qui lui confère comme grand-père Mérovée, l’un des vainqueurs d’Attila, roi de la horde des Huns qui a déferlé sur toute l’Europe. Mais son royaume, celui des Francs saliens, l’un des peuples germaniques installés en Gaule, ne s’étend que sur un petit territoire au nord, autour de Cambrai. Conquérant, « barbare », formidable guerrier, Clovis aura étendu le royaume des Francs, à sa mort en 511, sur presque toute la Gaule et une partie de la Germanie.

De Mérovée viendra le nom de dynastie des Mérovingiens, de Francs saliens, celui donné à la loi salique, qui contient les règles de succession. Elle édicte que la transmission des biens se fait par les agnats (parents par le père) et les cognats (parents par la mère). Dans sa rédaction initiale, l’article De allodis sur la transmission des terres détenues en pleine propriété par un groupe familial (les alleux), permettait aux femmes d’hériter. Il fut remanié sous les Carolingiens pour donner : « Concernant la terre salique, qu'aucune partie de l'héritage ne revienne à une femme, mais que tout l'héritage de la terre passe au sexe masculin ».

UNE VISION PATRIMONIALE DU ROYAUME

La loi salique, invoquée maintes fois dans les dynasties successives, n’empêche pas la dynastie des mérovingiens de souffrir d’une vision patrimoniale du royaume. Clovis partage entre ses quatre fils son royaume, qui évoluera au gré des héritages, des guerres et des crises. Le royaume s’affaiblit au profit d’une aristocratie franque, surtout les maires du palais, où se prépare l’avènement de la prochaine dynastie, celle des Carolingiens. C’est avec cette dernière que le royaume retrouve une étendue maximum sur la Gaule et la Germanie : en 800, Charlemagne se fait couronner empereur… par le Pape. L’expression « France, fille aînée de l’Eglise », qui se prête bien à l’empire carolingien, est née avec Clovis, qui a eu l’intelligence politique de se faire baptiser (entre 496 et 500), s’alliant les élites gallo-romaines, renonçant au paganisme et croyances de son peuple et des autres peuples germains. Dès lors, 
les dynasties régnantes qui vont émerger en Europe, n’auront de cesse de se faire adouber par l’Eglise romaine et apostolique. 

Le trait d'union entre les dynasties mérovingienne et carolingienne est l'Eglise de Rome. Déjà sous les Mérovingiens, la fonction royale participe du sacré et le clergé est un maillon de la société qui se christianise : essor des écoles cléricales, responsabilité civile et pouvoir d'administration des évêques.

couronnement de charlemagne
Couronnement de Charlemagne.
Illustration XIVe siècle dans
Grandes Chroniques de France de Charles V © BnF

PÉPIN LE BREF, PREMIER ROI CAROLINGIEN

Devenu maire du palais en 741, Pépin le Bref mit plus de dix ans pour passer de roi de fait à roi de plein droit. Après avoir éloigné Childéric III dans un couvent et s’être fait reconnaître roi par une assemblée de nobles à Soissons en 751, il se fait sacré roi par le pape Etienne II à Rome en 754. Intérêts bien compris : le pape trouve en Pépin un appui face à l’impuissance de l’Empire byzantin (chrétien) à freiner l’avancée des Lombards sur Rome.

CHARLEMAGNE, L'EMPEREUR D’OCCIDENT

A la mort de Pépin en 768, premier roi sacré de France, le royaume est partagé entre ses deux fils : Carloman meurt en 771, Charlemagne devient seul roi des Francs. Avec Charlemagne qui règnera jusqu’en 814, le royaume connaît sa plus grande expansion  — toute la Gaule sauf la Bretagne, la majeure partie de la Germanie, de l'Italie et de l'Espagne — et des réformes majeures (promotion de cadres du clergé et de laïcs dans la conduite des affaires, légifération avec les capitulaires émises par la chancellerie du palais, promotion de l’école, etc.). Charlemagne est celui qui accompagna la papauté dans son devenir de puissance terrestre autonome et phare du monde chrétien à partir de Rome : en vainquant les Lombards, en la dotant d’un patrimoine dit de Saint-Pierre. En retour, le pape Léon III le sacre empereur d’Occident, en 800, signifiant par là que l’empire Byzantin (l’empire d’Orient) n’a plus à avoir de prétentions sur les territoires occidentaux.

LE TRAITÉ DE VERDUN

Le seul fils survivant de Charlemagne, Louis le Pieux, lui succède en 814. En 843, par le traité de Verdun, l’empire est divisé entre ses trois fils : Louis Ier le Germanique (territoires à l’Est du Rhin), Charles II le Chauve (territoires de la Francie occidentale) et Lothaire (la Lotharingie, entre les deux territoires précédents). La Gaule est appelée pour la première fois Francie occidentale, c’est là que se relance le royaume des Francs.
Invasions normandes (les Vikings), incursions arabes par la Méditerranée, arrivée des Magyars à l’Est... l’Europe est dans la tourmente. Les descendants de Charles le Chauve se succèdent au pouvoir, souvent pour des règnes courts. Le dernier roi carolingien, Louis V, reste à peine un an au pouvoir. Il meurt accidentellement au cours d’une chasse en 987. A l’approche du millénaire, une nouvelle dynastie s’apprête à régner, les Capétiens.

La dynastie capétienne au sens large, — les Capétiens directs, suivis de la maison capétienne de Valois, puis de la maison capétienne de Bourbon au XVIe siècle — , a régné jusqu'à la chute de la monarchie française, donnant 35 rois à la France.

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La dynastie capétienne démarre avec le sacre d’Hugues Capet le 3 juillet 987. A chaque génération, jusqu’en 1328, le défunt roi a la chance d’avoir un héritier mâle direct (et jusqu’en 1314, date d’accession au trône de Philippe le Bel, un fils aîné qui lui succède). En 1328, faute d’héritier mâle direct à Charles IV le Bel, dernier fils vivant de Philippe le Bel, un neveu de celui-ci, Philippe de Valois, est choisi : c’est le début de la dynastie des Capétiens-Valois (dite dynastie des Valois), branche collatérale des Capétiens directs.UNE GRANDE DYNASTIE


Ces deux dynasties vont poursuivre l’œuvre entamée sous les Mérovingiens et les Carolingiens : consolider ce qui devient le royaume non plus des Francs mais de France. Les prémices de ce changement opéré au XIIIe siècle sont dans le traité de Verdun de 843 où la partie occidentale de l’Empire carolingien est dénommée Francie occidentale, d’où naîtra le nom de France.

VERS UNE MONARCHIE DE DROIT DIVIN

Puissance des seigneurs et des lignages aristocratiques à l’intérieur, ambitions sur la suprématie en Europe (Angleterre, Empire germanique) à l’extérieur, les Capétiens et les Capétiens-Valois capitalisent sur les notions de loi salique et de sacre du roi pour imposer leur autorité et évoluer vers la monarchie de droit divin. La conversion et le baptême de Clovis à la fin du IVe siècle est valorisée : à partir d’Hugues Capet, lors de la cérémonie du sacre, le roi se fait oindre du baume sacré contenu dans la Sainte Ampoule, une fiole conservée depuis le baptême de Clovis… Quand l’autorité du roi capétien Charles VII doit être consolidée face aux Anglais à la fin de la guerre de Cent Ans, il ira, à l’initiative de Jeanne d’Arc, se faire sacrer à Reims le 17 juillet 1429. L’Europe occidentale est profondément christianisée, le clergé est puissant, la frontière entre l’autorité spirituelle et temporelle du pape est mince. C’est le temps des croisades. Pour reconquérir Jérusalem, occupée par les musulmans, le pape enrôle les dynasties européennes : huit croisades entre 1097 et 1270, la dernière étant dirigée par le roi de France Louis IX, dit Saint Louis. Le système féodal, présent depuis le Haut Moyen Âge avec l’introduction du serment de vassalité par Charlemagne pour maintenir l’unité de son empire, est théorisé. Le roi de France, qui ne tient son pouvoir que de Dieu (roi de droit divin), est au sommet de la hiérarchie, en-dessous le prince et l’évêque sont au même rang.

A la mort de Philippe le Bel en 1314, la lignée des Capétiens directs se termine assez rapidement par le règne successif de ses trois fils : Louis X, Philippe VI, puis Charles IV, chacun sans héritier mâle (le fils de Louis X ne vécut que quelques jours).

armes d’edouard iii
Armes d’Edouard III avec l’azur semé
de lys d’or (France) et trois léopards d’or (Angleterre),
Trinity College de Cambridge.
Au moment où s’ouvre la question de la succession aux derniers Capétiens directs, l’Europe entre en crise économique et sociale et sera bientôt ravagée par la peste noire. Afin de maintenir la cohésion du royaume de France et éviter son implosion sous la logique de l’Europe des dynasties, la loi salique est plus que jamais brandie. Elle permettra l’arrivée de la branche des Capétiens-Valois au trône de France, mais annonce une guerre qui se déroulera sur son sol, la guerre de Cent Ans (1337-1453) contre les Anglais.

LA NAISSANCE DU SENTIMENT NATIONAL

Quand Charles IV, dernier fils de Philippe le Bel, meurt en 1328 sans descendant mâle, reste la fille de Philippe le Bel, Isabelle de France, qui avait épousé le roi d’Angleterre Edouard II en 1308. Leur fils, Edouard III, est roi d’Angleterre depuis 1326. Selon la loi salique, Isabelle de France ne peut prétendre au trône de France, mais son fils Edouard III le peut-il au nom de cette même loi ? Le sentiment national prévaut, les pairs de France choisissent Philippe VI de Valois. Fils de Charles de Valois, frère cadet de Philippe le Bel, il descend par les mâles de la lignée capétienne.

LA GUERRE DE CENT ANS

Dix ans plus tard, Edouard III se déclare héritier légitime du trône de France : la guerre de Cent Ans est déclenchée. Le fils de Philippe VI, Jean le Bon, est fait prisonnier à la bataille de Poitiers en 1356, les états généraux menés par Etienne Marcel tentent de détrôner les Valois, un tiers du pays est contrôlé par Edouard III. Régent lors de l’emprisonnement de son père Jean le Bon, puis lui succédant, Charles V entame une reconquête du territoire, épaulé par le connétable et grand guerrier Bertrand du Guesclin. Il restaure l’autorité des Valois sur le royaume et, en 1367, fait du Louvre la résidence royale. La défaite à la bataille d’Azincourt en 1415 oblige le roi Charles VI, fils de Charles V, à transmettre le royaume de France à la couronne britannique. Commence alors le dernier retournement, Charles VII, fils de Charles VI, reconquiert le trône, gagne les batailles (reprise de la Normandie et de la Guyenne), bénéficiant de l’appui décisif de Jeanne d’Arc.
En 1453, les Anglais sont chassés de France. Le Moyen Âge s’achève. Charles VII meurt en 1461. S’ouvre l’époque de la Renaissance, tout au long de laquelle règnera la dynastie des Capétiens-Valois.




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