(1678-1741)
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Giuliano Carmignola (Baroque Violin)
Venice Baroque Orchestra
Andrea Marcon (conductor)
https://www.youtube.com/watch?v=lA-qKtFGTbA&t=554s
Vivaldi: The Four Seasons & 3 Violin concertos (Giuliano Carmignola, Andrea Marcon)[37:20]
1. Concerto for Violin and Strings in E, Op.8, No.1, R.269 “La Primavera”
I. Allegro [3:19]
II. Largo [2:18]
III. Allegro [3:36]
2. Concerto for Violin and Strings in G minor, Op.8, No.2, R.315 “L'estate”
I. Allegro non molto [4:57]
II. Adagio [2:18]
III. Presto [2:15]
3. Concerto for Violin and Strings in F, Op.8, No.3, R.293 “L'autunno”
I. Allegro [4:34]
II. Adagio molto [3:21]
II. Allegro [2:49]
4. Concerto for Violin and Strings in F minor, Op.8, No.4, R.297 “L'inverno”
I. Allegro non molto [3:04]
II. Largo [1:47]
III. Allegro [2:39]
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- The Four Seasons, version of the manuscript by Vivaldi -
Antonio Vivaldi's 12 violin concertos "Il cimento dell'armonia e dell'inventione" Op.8 of the collection that contains The Four Seasons as 4 concertos. In preparing this recording Giuliano Carmignola and Andrea Marcon has worked not from the familiar published edition of 1725 in Amsterdam but largely from manuscripts preserved in libraries in Turin, Dresden and Manchester.
The stylistic freedom (and technical difficulty) of these unpublished versions offer fascinating insights into Vivaldi's own working methods and reveal surprisingly differences to their printed counterparts.
In comparison with other extant versions, the Manchester Four Seasons display a freedom and spirit of harmonic experimentation which, for Carmignola and Marcon, provide the key to the works interpretation.
The published Amsterdam version contains less madness than the original versions. By performing the original versions we reveal a recklessness that is much closer to Vivaldi's own personality.
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Les Quatre Saisons
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Quatre_Saisons
Les Quatre Saisons (titre original italien : Le quattro stagioni) est le nom donné aux quatre concertos pour violon, composés par Antonio Vivaldi (1678-1741), Opus 8, no 1-4, qui ouvrent le recueil Il cimento dell'armonia e dell'invenzione — « La confrontation entre l'harmonie et l'invention ». L'opus 8 de Vivaldi a été édité en 1725 à Amsterdam par Michel Le Cène, mais il est admis que la composition de ces quatre concertos est antérieure de plusieurs années. L'œuvre connut un grand succès dans toute l'Europe notamment à Londres et à Paris où les concertos furent interprétés au début de l’année 1728 au Concert Spirituel.
L'œuvre[modifier | modifier le code]
Cette œuvre est l'une des plus connues du genre « concerto » (ici, violon soliste concertant avec un orchestre de chambre à cordes), et surtout, de la totalité des compositions de Vivaldi.
Introduction du Printemps (Primavera)
L'œuvre est accompagnée de quatre sonnets attribués à Vivaldi décrivant le déroulement des saisons. Sur la partition, le compositeur précise les correspondances avec les poèmes, explicitant même certains détails (aboiements de chien, noms d'oiseaux : coucou, tourterelle, pinson…)
En 2010, il en existe environ 1 000 versions différentes depuis le premier enregistrement, faisant état de divers arrangements (notamment en jazz) et transcriptions (piano, orgue, harpe, guitare, flûte, accordéon, synthétiseur pour les plus courantes), voire de recomposition complète comme celle de Max Richter en 2012. Certains violonistes, chefs d'orchestre, ou formations ont interprété et enregistré plusieurs fois cette œuvre depuis les années 1960 (Carmirelli, Accardo, Zukerman, Menuhin, Mutter, Sporcl, Kennedy, Karajan, Wallez, Scimone…). La palme revient à Jean-François Paillard qui l'a enregistrée six fois, et donnée 1480 fois en concert1.
La première interprétation publique, après le xviiie siècle, daterait de 1921 et le premier enregistrement de 1939 (Campoli, suivi en 1942 par Molinari). Mais il faudra attendre 1948 (Louis Kaufman dirigé par Henry Swoboda - grand prix du disque en 1950) pour que les Quatre Saisons soient réellement connues du public, avant de devenir une des œuvres les plus jouées au monde.
Concerto no 1 en mi majeur, op. 8, RV 269, « La primavera » (Le Printemps)[modifier | modifier le code]
Le Printemps | |
Allegro | |
Largo | |
Allegro | |
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- Allegro, en mi majeur, à quatre temps (4/4)
- Largo, en do dièse mineur, à trois temps (3/4)
- Allegro, en mi majeur, à quatre temps (12/8)
Allegro
Giunt'è la Primavera e festosetti La salutan gl'augei con lieto canto; E i fonti allo Spirar de'zeffiretti Con dolce mormorio Scorrono intanto. Vengon' coprendo l'aer di nero amanto E Lampi, e tuoni ad annunziarla eletti Indi tacendo questi, gli' Augelletti Tornan di nuovo al lor canoro incanto. Largo E quindi sul fiorito ameno prato Al caro mormorio di fronde e piante Dorme 'l Caprar col fido can a lato. Allegro Di pastoral Zampogna al suon festante Danzan Ninfe e Pastor nel tetto amato Di primavera all'apparir brillante. |
Allegro
Voici le Printemps, Que les oiseaux saluent d'un chant joyeux. Et les fontaines, au souffle des zéphyrs, Jaillissent en un doux murmure. Ils viennent, couvrant l'air d'un manteau noir, Le tonnerre et l'éclair messagers de l'orage. Enfin, le calme revenu, les oisillons Reprennent leur chant mélodieux. Largo Et sur le pré fleuri et tendre, Au doux murmure du feuillage et des herbes, Dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds. Allegro Au son festif de la musette Dansent les nymphes et les bergers, Sous le brillant firmament du printemps. |
Concerto no 2 en sol mineur, op. 8, RV 315, « L'estate » (L'Été)[modifier | modifier le code]
L'Été | |
Allegro non molto - Allegro | |
Adagio - Presto - Adagio | |
Presto | |
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- Allegro non molto - Allegro, en sol mineur à trois temps (3/8)
- Adagio - Presto - Adagio, en sol mineur à quatre temps (4/4)
- Presto, en sol mineur à trois temps (3/4)
Allegro non molto - Allegro
Sotto dura Staggion dal Sole accesa Langue l'huom, langue 'l gregge, ed arde il Pino; Scioglie il Cucco la Voce, e tosto intesa Canta la Tortorella e 'l gardelino. Zeffiro dolce Spira, mà contesa Muove Borea improviso al Suo vicino; E piange il Pastorel, perche sospesa Teme fiera borasca, e 'l suo destino; Adagio - Presto - Adagio Toglie alle membra lasse il Suo riposo Il timore de' Lampi, e tuoni fieri E de mosche, e mossoni il Stuol furioso! Presto Ah che pur troppo i Suo timor Son veri Tuona e fulmina il Ciel e grandioso Tronca il capo alle Spiche e a' grani alteri. |
Allegro non molto - Allegro
Sous la dure saison écrasée de soleil, Homme et troupeaux se languissent, et s'embrase le pin. Le coucou se fait entendre, et bientôt d'une seule voix Chantent la tourterelle et le chardonneret. Zéphyr souffle doucement, mais, tout à coup, Borée s'agite et cherche querelle à son voisin. Le pâtre s'afflige, car il craint L'orage furieux, et son destin. Adagio - Presto - Adagio À ses membres las, le repos est refusé : La crainte des éclairs et le fier tonnerre Et l'essaim furieux des mouches et des taons. Presto Ah, ses craintes n'étaient que trop vraies, Le ciel tonne et fulmine et la grêle Coupe les têtes des épis et des tiges. |
Concerto no 3 en fa majeur, op. 8, RV 293, « L'autunno » (L'Automne)[modifier | modifier le code]
L'Automne | |
Allegro | |
Adagio molto | |
Allegro | |
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- Allegro, en fa majeur à quatre temps (4/4)
- Adagio molto, en ré mineur à trois temps (3/4)
- Allegro, en fa majeur à trois temps (3/8)
Allegro
Celebra il Vilanel con balli e Canti Del felice raccolto il bel piacere E del liquor de Bacco accesi tanti Finiscono col Sonno il lor godere. Adagio molto Fa ch'ogn'uno tralasci e balli e canti L'aria che temperata dà piacere, E la Staggion ch' invita tanti e tanti D'un dolcissimo Sonno al bel godere. Allegro I cacciator alla nov'alba à caccia Con corni, Schioppi, e canni escono fuore Fugge la belua, e Seguono la traccia; Già Sbigottita, e lassa al gran rumore De' Schioppi e canni, ferita minaccia Languida di fuggir, mà oppressa muore. |
Allegro
Par des chants et par des danses, Le paysan célèbre l'heureuse récolte Et la liqueur de Bacchus Conclut la joie par le sommeil. Adagio molto Chacun délaisse chants et danses : L'air est léger à plaisir, Et la saison invite Au plaisir d'un doux sommeil. Allegro Le chasseur part pour la chasse à l'aube, Avec les cors, les fusils et les chiens. La bête fuit, et ils la suivent à la trace. Déjà emplie de frayeur, fatiguée par le fracas des armes Et des chiens, elle tente de fuir, Exténuée, mais meurt sous les coups. |
Concerto no 4 en fa mineur, op. 8, RV 297, « L'inverno » (L'Hiver)[modifier | modifier le code]
L'Hiver | |
Allegro non molto | |
Largo | |
Allegro | |
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- Allegro non molto en fa mineur à quatre temps (4/4)
- Largo, en mi bémol majeur à quatre temps (4/4)
- Allegro en fa mineur à trois temps (3/8)
Allegro non molto
Aggiacciato tremar trà nevi algenti Al Severo Spirar d'orrido Vento, Correr battendo i piedi ogni momento; E pel Soverchio gel batter i denti; Largo Passar al foco i di quieti e contenti Mentre la pioggia fuor bagna ben cento Allegro Caminar Sopra 'l giaccio, e à passo lento Per timor di cader gersene intenti; Gir forte Sdruzziolar, cader a terra Di nuove ir Sopra 'l giaccio e correr forte Sin ch'il giaccio si rompe, e si disserra; Sentir uscir dalle ferrate porte Sirocco Borea, e tutti i Venti in guerra Quest'è 'l verno, ma tal, che gioja apporte. |
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