Campanile de Saint-Marc

Campanile de Saint-Marc
Campanile di San Marco

Le campanile vu depuis le parvis

Présentation
Type	Campanile
Destination initiale	Tour de garde
Diocèse	Patriarcat de Venise
Style	Italian romanesque architecture (d)
Architecte	Pietro Tribuno
Construction	1912 (reconstruit début xx^e siècle)
Hauteur	98.5
Site web	www.basilicasanmarco.it/basilica/campanile

Localisation

tMap

Le campanile de Saint-Marc de Venise est une tour campanaire, de 98,6 mètres de haut, qui se trouve isolée sur un côté de la place Saint-Marc, près de la façade de la basilique. L'édifice actuel a été inauguré en 1912. Surnommé autrefois El parón de casa, il servait de tour de garde.

Écroulement et reconstruction

Le campanile après l’effondrement de 1902.

Le 14 juillet 1902 à dix heures, il s'écroule sur lui-même en détruisant également la petite loge de Sansovino (reconstruite en 1904), ne tuant qu'un chat, celui du gardien, en effet, des fissures avaient alerté les autorités et un périmètre de sécurité avait été installé. La Basilique Saint-Marc, juste à côté, ne subit aucun dommage, car les éboulis furent stoppés par la pietra de bando, la pierre sur laquelle on proclamait les avis.

Le Campanile, photo de Paolo Monti, 1949. Fondo Paolo Monti, BEIC.

Le soir même, le conseil communal approuvait le déblocage d'une somme de plus de 500 000 lires pour la reconstruction du campanile. Il a été décidé de reconstruire la tour exactement comme elle était, avec quelques armatures internes pour éviter l'effondrement à nouveau. Les travaux ont débuté le 1^er avril 1903, et ont duré jusqu'au 6 mars 1912.

Le campanile, surnommé com'era dov'era («comme il était, où il était») a été inauguré le 25 avril 1912, à l'occasion de la fête de saint Marc, exactement 1 000 ans après la fondation de l'édifice original.

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« Quand à dix heures du matin on venait ouvrir mes volets, je voyais flamboyer, au lieu du marbre noir que devenaient en resplendissant les ardoises de Saint-Hilaire, l’Ange d’or du campanile de Saint-Marc. Rutilant d’un soleil qui le rendait presque impossible à fixer, il me faisait avec ses bras grands ouverts, pour quand je serais une demi-heure plus tard sur la Piazzetta, une promesse de joie plus certaine que celle qu’il put être jadis chargé d’annoncer aux hommes de bonne volonté".

(Marcel Proust, La Fugitive)