LAWRENCE DURRELL (Jalandhar, India, 1912 – Sommières, Gard, Franta, 1990)
Cartea Neagră, 1938
Labirintul negru (Cefalu), 1947
Cicluri de romane
Cvartetul din Alexandria este compus din romanele:
Justine, 1957; Balthazar, 1958; Mountolive, 1958 și Clea, 1960
Al doilea ciclu romanesc, Revolta Afroditei, constând din romanele Tunc, 1968, și Nunquam, 1970
Cvintetul din Avignon constă din romanele:
Monsieur, 1974; Livia, 1978; Constance, 1982; Sebastian, 1983; Quinx, 1985.
Note de călătorie
Celula lui Prospero, 1945
Reflecții despre o Venus marină, 1953
Lamâii amărui, 1957
Setea albastră, 1975
Caruselul sicilian, 1977
Insulele grecești, 1978
Fantoma vastă a lui Cezar, 1990
Poeme
Poeme alese: 1953 - 1963, editate de Alan Ross, 1964
Poeme selectate: 1931 - 1974, editate de James A. Brigham, 1980
Teatru
Safo, 1950
Scrisori
Corespondența dintre Durrell și Miller: 1935-80, editată de Ian S. MacNiven, 1988
Traduceri în limba română
Cele două cicluri de romane definitorii pentru concepția estetică a lui Durrell, Cvartetul din Alexandria și Cvintetul din Avignon au apărut inițial într-o serie de autor la Editura Univers.
Cele patru romane ale ciclului Cvartetul din Alexandria au fost reluate recent de către Editura Polirom, după cum urmează:
Justine, 2002
Balthazar, 2003
Mountolive, 2003
Clea, 2003.
Lawrence Durrell
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».
Écrivain anglais (Jalandhar, Inde, 1912 – Sommières, Gard, 1990 ).
Après une enfance heureuse en Inde et des études turbulentes en Angleterre, il devient pianiste de jazz, coureur automobile, agent immobilier et édite à Paris Delta (1937-1939) avec H. Miller, qui restera son maître et son ami. Rangé dans les services diplomatiques à Alexandrie, à Belgrade, à Chypre (Citrons acides, 1957), il célèbre les incertitudes et les beautés méditerranéennes. Apatride de cœur, il décrit une ville en ceux qui y retrouvent racine (le Quatuor d'Alexandrie : Justine, Balthazar, Mountolive, Clea, 1957-1960). Une complexité de points de vue qui se réclame du relativisme einsteinien pour dépeindre les mœurs d'une société « permissive » : amour, sexe et connaissance sont indissociables ; érotisme et exotisme sont de plus en plus quiétistes, car le désir est frustré par sa satisfaction (Sappho, 1962 ; Tunc, 1968 ; Nunquam, 1970). Il évoque avec humour l'ambiance des ambassades dans les nouvelles consacrées au personnage d'Antrobus. Le cynisme plus tranché des dernières œuvres (le Quintette d'Avignon : Monsieur ou le Prince des ténèbres, Livia ou Enterrée vive, Constance ou les Pratiques solitaires, Sebastian ou les Passions souveraines, Quinte ou la version Landru, 1974-1985) comme des manifestes (le Grand Suppositoire, 1972) traduit le désir d'en finir avec les intimidations culturelles (le Sourire du Tao, 1980).
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